Gouvernement : les ministres de Macron restent encore inconnus des Français
54% des Français interrogés affirment ne pas connaître suffisamment les 19 ministres cités dans le sondage publié par "Le Figaro" et "Franceinfo" pour émettre un avis sur leur travail.

Pour constituer son gouvernement, Emmanuel Macron avait choisi de faire confiance à des personnalités expertes dans leur domaine plutôt qu'à des têtes bien connues du grand public. Six mois après, rien n'a vraiment changé. C'est en tout cas ce qui ressort d'un sondage réalisé par Odoxa-Dentsu Consulting publié par Le Figaro et Franceinfo. En moyenne, 54% des personnes sondées estiment ne pas connaître suffisamment les 17 ministres et 2 secrétaires d'État testés dans l'étude pour pouvoir exprimer une opinion.
C'est le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, que les personnes interrogées ont le plus de mal à identifier. 79% d'entre elles affirment ne pas le connaître assez pour émettre un jugement à son encontre. Les sondés sont 75% à penser la même chose en ce qui concerne la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation Frédérique Vidal, et 72% à estimer ne pas suffisamment connaître la ministre de la Justice Nicole Belloubet.
En revanche, le trio de tête des membres du gouvernement les plus connus des Français est composé de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire - pour lequel 83% des personnes interrogées sont en mesure d'exprimer un avis -, du Premier ministre Édouard Philippe (78%) et enfin du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire (69%).
L'étude portait également sur l'action du gouvernement depuis sa mise en place il y a six mois. Au total, 41% des sondés se disent satisfaits du travail des ministres d'Emmanuel Macron, contre 59% de mécontents.
Ce sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro a été réalisé par internet les 8 et 9 novembre 2017, auprès d'un échantillon de 999 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles 207 sympathisants de gauche, 119 sympathisants En Marche, 135 sympathisants de droite hors FN, et 175 sympathisants du FN. La représentativité de l'échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l'interviewé, après stratification par région et catégorie d'agglomération.