Un déjeuner en guise de soutien. Emmanuel Macron s'est rendu dans une caserne de Paris avec des CRS et des policiers qui sont intervenus samedi à Paris, théâtre de scènes de grande violence à l'occasion de la mobilisation des "gilets jaunes" samedi 1er décembre. Le président de la République a "tenu à se rendre auprès de CRS, de gardiens de la paix et d'officiers pour leur témoigner de son soutien après une journée de violences totalement inédites", selon la présidence.
Accompagné du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, du secrétaire d'État Laurent Nunez et du préfet de police Michel Delpuech, il a participé au déjeuner dans une caserne du XXe arrondissement avec des unités de Poitiers, Mulhouse, Bordeaux et Joigny actuellement en mission à Paris.
Ce rendez-vous, qui n'était pas à l'agenda et qui s'est déroulé hors de la présence de médias, a été décidé à la suite des violents affrontements qui se sont déroulés samedi dans les rues de la capitale et qui ont fait 133 blessés, dont 23 parmi les forces de l'ordre, selon la préfecture de police.
Un signal fort pour les forces de l'ordre
Thomas Toussaint, délégué CRS UNSA-police
Emmanuel Macron a "longuement échangé" sur le déroulement de cette journée mais aussi sur les "difficultés rencontrées au quotidien" par ces policiers "dont l'engagement et le courage sont sans faille", a indiqué l'Elysée. Cette rencontre a été "un signal fort pour les forces de l'ordre", que le président a "félicité pour leur professionnalisme", a déclaré Thomas Toussaint, délégué CRS UNSA-police, interrogé par BFMTV.
L'ensemble des syndicats représentatifs de la police nationale ont demandé lundi à être reçus par le président pour lui exposer la "gravité de la situation" et demander que la stratégie d'ordre public soit adaptée en cas de nouvelle mobilisation. Ils seront en fait reçus mardi par Christophe Castaner, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Des appels à une quatrième manifestation des "gilets jaunes" samedi prochain à Paris circulent déjà sur les réseaux sociaux. Le chef de l'État a demandé à Christophe Castaner de mener une réflexion sur la "nécessité éventuelle d'une adaptation du dispositif" afin de faire face à "des casseurs plus violents, plus mobiles, plus organisés".
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