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Gérard Larcher, élu président du Sénat pour la deuxième fois
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Le grand maître des arcanes du Sénat est de retour au "plateau" (le petit nom de la présidence du Sénat). Gérard Larcher a été élu sans surprise président du Sénat ce mercredi 1er octobre. Une position qu'il connaît déjà très bien, puisqu'il a déjà occupé ce fauteuil de 2008 à 2011.
Son principal adversaire, Jean-Pierre Raffarin, a été évincée la veille du vote, lors de la primaire au sein du groupe des sénateurs UMP. Il faut dire que Gérard Larcher avait préparé le terrain de longue date, en se déclarant candidat dès février et en multipliant les rencontres chaque jours avec les élus locaux et ses pairs sénateurs.
Il connaît très bien le Sénat : son élection dans les Yvelines remonte à 1986. Il avait 36 ans. Sa carrière politique avait débuté trois ans auparavant en remportant la mairie de Rambouillet, où il est constamment réélu. Il renonce à ses mandat pour prendre le portefeuille de ministre du Travail sous la présidence de Jacques Chirac. Il retrouve néanmoins son siège au Sénat dès 2008, où il emporte pour la première fois la présidence.
Né à Flers dans l'Orne en 1949, Gérard Larcher est élevé à la sauce du RPR qu'il intègre en 1986, auprès de Charles Pasqua et Jacques Chirac. Il se distingue par sa capacité à se faire apprécier de ses pairs, y compris ses adversaire politiques. Le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé reconnaît ainsi "un vrai républicain, amical et convivial". Homme de réseaux, il gagne le respect des partenaires sociaux lorsqu'il occupe le ministère du Travail, pour ses capacités d'écoute.
Gérard Larcher est également un "bon vivant", selon ses propres mots. Amateur de bonne chère, de chevaux (il a été vétérinaire pendant quatorze ans) et de grands crus, il aurait été "couronné bébé Blédine avant de savoir marcher", selon une biographie. Il en plaisante : "J'avais déjà bon appétit".
De retour au "plateau", il milite sur la proximité avec les territoires et défend l'utilité de l'institution à la République. Ce n'est "pas pour les ors du palais" qu'il brigue la présidence. "Tous ceux qui me connaissent savent que j'y suis indifférent", assure-t-il.
Non, il est "atterré par ce qu'est devenu le Sénat : avec Jean-Pierre Bel (le président socialiste sortant) et sa majorité, le Sénat était un bateau en panne". "Faisons la démonstration que le Sénat est utile à la République, indispensable à la représentation des territoires trop souvent oubliés", déclarait-il ainsi sur Twitter le 28 septembre dernier.
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