"Des provocations". Sur RTL ce dimanche 29 janvier, Raquel Garrido, députée Nupes de la Seine-Saint-Denis, a répondu à Gérald Darmanin qui dans un entretien au Parisien affirme que la "Nupes bordélise le pays".
"Gérald Darmanin fait des provocations pour éviter de parler du fond, car il a perdu la bataille des argumentaires", estime la députée qui préfère vouloir "ignorer" Gérald Darmanin parce qu'il "m'indiffère". Cependant, Raquel Garrido n'oublie pas le combat contre la réforme des retraites à deux jours d'une nouvelle journée de mobilisation.
"Ce qui compte aujourd'hui, ce sont que les Français manifestent dans la rue. Il faut qu'on fasse respecter la constitution et l'ordre. Et Gérald Darmanin, lui aussi, doit respecter la loi et il ferait mieux d'en rabattre un petit peu", explique-t-elle.
À chaque fois qu'ils ont essayé de vendre leur retraite, les gens se sont aperçus que c'était de l'enfumage.
Raquel Garrido, députée Nupes de la Seine-Saint-Denis
Sur la réforme des retraites, à la veille du début de l'examen du projet de réforme des retraites en commission à l'Assemblée, Raquel Garrido assure que "le gouvernement est absolument nu sur tous les arguments qu'ils ont mis en avant jusqu'à présent : sur le prétendu soucis pour les carrières longues, en fait c'était faux, sur la prétendue avancée de la retraite minimum à 1.200 euros, ça ne concerne que très peu de personnes et en plus c'est une loi de 2003 qui pourrait déjà s'appliquer.
Dans Le Parisien ce dimanche, Gérald Darmanin a expliqué pourquoi les Français vont devoir travailler deux ans de plus. "Pour mettre notre système des retraites à l'équilibre, oui, il faut travailler plus. Il ne faut pas dire autre chose et l'assumer", a déclaré le ministre de l'Intérieur fustigeant "ceux qui pensent qu'il faut travailler de moins en moins et défendent le droit à la paresse" comme l'écologiste Sandrine Rousseau.
"La majorité du président de la République défend le travail, les valeurs de l'effort, de mérite et d'émancipation" à l'opposé du leader Insoumis Jean-Luc "Mélenchon et ses amis" qui prônent "une société sans travail, sans effort", insiste-t-il.
Voyant dans "ce gauchisme paresse et bobo" la preuve d'un "profond mépris de la valeur travail que défendent les ouvriers et les classes populaires", le ministre dit faire la distinction avec "une gauche traditionnelle, des syndicats, qui portent des combats pour sauver les emplois".
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