Y a-t-il deux lignes coexistantes au sein du Front national ? Les cadres du parti s'en défendent. Invitée de RTL ce vendredi 4 août, la députée européenne Sophie Montel n'a pas fait exception à la règle. Pourtant, cette dernière a fait parler d'elle ces dernières semaines. Vice-présidente de l'association Les Patriotes, fondée par Florian Philippot après l'échec de l'élection présidentielle, l'eurodéputée a également été démise de la présidence du groupe frontiste au Conseil régional de Bougogne - Franche-Comté en juin.
"J'ai toujours pour l'heure, ma carte au FN, mais je ne passerai pas du statut de général à soldat, je ne supporte pas ce genre d'humiliation", avait-elle déclaré à l'époque, sous-entendant qu'elle pouvait également s'émanciper du parti. Au micro de RTL, c'est un autre son de cloche que la frontiste laisse entendre.
"J'ai trente ans de Front national derrière moi", soutient Sophie Montel, affirmant ne pas vouloir s'en tenir là. Elle justifie la création des Patriotes qui a été faite "dans le cadre de la refondation voulue par Marine Le Pen", avant de revendiquer les "2.000 adhérents" de la formation. "J'invite d'ailleurs les auditeurs à aller sur le site", a appelé la parlementaire européenne, soufflant le chaud et le froid.
Sophie Montel s'était fait recadrer sur Twitter par Marine Le Pen, sur son compte personnel, au moment de son éviction de la présidence du groupe FN de Bourgogne - Franche-Comté.
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