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Front national : "Marianne", "collectif étudiant", veut une sélection à l'université

Marianne, "plateforme de réflexion et de proposition pour la jeunesse" lancée par le Front national, assure vouloir défendre la "méritocratie" et dit "réfléchir à une sélection au fur et à mesure".

Des partisans du Front national (FN), à Marseille, le 15 septembre 2013 (photo d'illustration).
Crédit : AFP / BERTRAND LANGLOIS
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Le Front national a lancé samedi à Paris un collectif étudiant appelé Marianne, qui dit vouloir défendre la "méritocratie" et dénoncer la "massification de l'enseignement supérieur". La présidente du FN Marine Le Pen a critiqué, lors d'une conférence de presse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso, "grenouille de bénitier de l'ultra-libéralisme": "On veut que l'enseignement supérieur français devienne un supermarché du savoir", a-t-elle déploré.

Marine Le Pen a dit craindre que les intérêts des grands groupes de l'agroalimentaire, des télécoms, etc., "entrent directement en conflit avec l'indépendance des chercheurs". Face à cela, le collectif Marianne ne sera pas un syndicat mais une "plateforme de réflexion et de proposition pour la jeunesse". "Les syndicats étudiants sont aujourd'hui considérés comme totalement à la botte des partis politiques. Ils sont là pour être le vivier des futurs candidats du PS ou de l'UMP", a critiqué la députée européenne. "Le risque est grand en montant un syndicat étudiant qu'on ne nous mette la même image sur le dos", a-t-elle expliqué.

"Une sélection au fur et à mesure"

Le collectif, dans son texte fondateur, assure vouloir défendre la "méritocratie" et s'en prend à la "massification de l'enseignement supérieur", productrice de "dépréciation de la valeur des diplômes". "Il ne s'agit pas forcément de sélectionner les étudiants à l'entrée de l'université (...) mais de réfléchir à une sélection au fur et à mesure ou à des programmes d'accompagnement", a assuré David Masson-Weyl, étudiant en master d'Histoire et de Relations internationales, président du collectif Marianne.

"On ne peut pas accueillir tous les étudiants étrangers qui voudraient venir en France
, il faut qu'on accueille les meilleurs ou ceux qui en tireraient le plus grand bénéfice", a-t-il aussi plaidé. La jeunesse diplômée est plutôt réticente au FN. Le parti de Marine Le Pen assure être le premier parti chez les jeunes, mais "ce n'est absolument pas le cas dans la jeunesse étudiante qui a poursuivi des études supérieures", assurait à l'AFP il y a quelques temps Joël Gombin, doctorant spécialiste du vote FN. Le FN avait déjà tenté dans les années 1990 de s'implanter dans le monde universitaire avec cette fois un syndicat, Renouveau étudiant, qui avait obtenu quelques bons scores locaux lors d'élections étudiantes.

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