François Bayrou s’attaque-t-il à l’administration façon Elon Musk ?

François Bayrou, critiqué pour sa gestion de l'administration, est accusé de populisme par François Hollande. Le Premier ministre défend une révision des missions pour optimiser l'efficacité étatique.

François Bayrou le 26 février 2025

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

POLITIQUE - Bayrou s'attaque-t-il à l'administration façon Musk ?

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François Hollande, invité du Grand Jury le 10 mars, a accusé François Bayrou de "populisme" après que le Premier ministre a estimé le 7 mars sur CNEWS que "la bureaucratie fait perdre 4% de la richesse du pays". L'ancien président cible le chef de gouvernement qu'il accuse d'imiter "petitement et médiocrement ce que fait Donald Trump".

Il y a quelques semaines, François Bayrou a réclamé aux directeurs d'administrations et aux opérateurs de l'État "une revue de leur mission" pour évaluer l'efficacité de leurs travaux. Ces derniers avaient jusqu'au 10 mars pour répondre au Premier ministre. Les économies réalisées pourraient servir à financer l'effort de guerre.

Pourtant, l'entourage du Premier ministre se défend de s'inspirer du patron de Tesla, Elon Musk. "Hors de question de supprimer des fonctionnaires", promet à RTL un conseiller de Matignon.

Une initiative visant à "vérifier" l'efficacité de chaque administration

L'objectif, nous dit-on, est plutôt de "vérifier que chaque administration est bien efficace" que chaque euro dépensé est bien utilisé. Voilà pourquoi François Bayrou a demandé à ses services de scruter lignes par ligne, service par service.

"Le problème, c'est que certains fonctionnaires n'arrivent même pas à expliquer concrètement à quoi ils servent", moque un conseiller qui participe aux réunions. Certains d'entre eux seront peut-être déplacés, réorientés vers des missions "qui collent vraiment au besoin du moment" poursuit cette même source.

François Bayrou a promis de rendre public dans les prochaines semaines ces données, pour que tous les Français puissent se faire un avis. Voilà qui risque d'accentuer un peu plus encore la défiance des contribuables avec leurs administrations.

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