À droite, l’idée de confier la tête de liste aux élections européennes au jeune philosophe conservateur François-Xavier Bellamy se confirme, malgré tout parce que - je vous en ai parlé à plusieurs reprises à ce micro - le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne fait pas l’unanimité. Et ce, bien que le principal intéressé, un quasi novice en politique, ait entamé depuis la trêve de Noël une tournée des "chefs à plume" du parti.
Il a notamment rencontré, ou au moins appelé, certains de ses futurs probables colistiers : entre autres, Brice Hortefeux, avec qui il a déjeuné la semaine dernière, Nadine Morano et Franck Proust, le chef de file des Républicains au Parlement européen. "Je l’ai surtout senti motivé", m’a confié sobrement l’un d’entre eux. Le jeune intello à la mode dans les milieux conservateurs catholiques et aisés n’aurait donc pas besoin de se faire prier. Mais le président des Républicains, qu’il a rencontré juste avant et juste après Noël, lui aussi serait désormais sûr de son choix, dit-on désormais à LR.
Et ce quoiqu’en disent Valérie Pécresse ou Gérard Larcher, le président du Sénat, lui aussi élu des Yvelines mais d’une sensibilité nettement plus "progressiste" sur les questions de société.
"Il parie sur le socle droite catho – Figaro Magazine" décryptait hier un élu local qui soutient Laurent Wauquiez avant de soupirer, pas convaincu : "À l’époque de La Manif pour Tous, je veux bien ! Mais après les "gilets jaunes", non…".
Des doutes que partage l’ennemi numéro 1 des Républicains pour cette élection, Nicolas Dupont-Aignan : "Prendre Bellamy en pleine crise des "gilets jaunes" il faut être fou !" s’esclaffe-t-il en privé. "La droite catholique, elle a les valeurs, mais à la fin c’est toujours le porte-monnaie qui décide !".
Alors que le Rassemblement national a officialisé le nom de sa tête de liste, âgée de 23 ans seulement, Laurent Wauquiez doit en tout cas faire connaître son choix d’ici la fin du mois de janvier.
Il n’y aura pas de référendum le 26 mai prochain, jour des élections européennes. Le scénario a pourtant été évoqué, envisagé même. Tellement que le ministère de l’Intérieur a commencé à en étudier concrètement la possibilité.
C’est Le Figaro qui le révèle ce matin. L’information m’a été confirmée. Or, il apparaît clairement qu’un référendum n’est pas organisable en moins de 6 mois. Les "délais sont incompressibles", m’a-t-on expliqué. Notamment parce qu’un référendum ne peut pas être organisé sans consultation préalable du Conseil constitutionnel, même chose pour les marchés publics.
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