Législatives 2024 : François Hollande approuve l'accord scellé par la gauche

Ce live est terminé, merci de l'avoir suivi. Rendez-vous demain à partir de 6h pour suivre cette nouvelle journée de campagne législative.

La gauche a "mis toutes les chances de son côté", a estimé Fabien Roussel sur le plateau de BFMTV en réaction à l'annonce d'un accord entre les différents partis.

Les partis de gauche ont scellé leur union ce jeudi soir pour les élections législatives sous la bannière du "nouveau Front populaire". Ils tiendront une conférence de presse vendredi, à midi, afin de présenter leur accord dans le détail. "Vous ne serez pas déçus", a prévenu la secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, Marine Tondelier.

Le fondateur de la France insoumise s'est dit capable de remplir les fonctions de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives, même s'il n'impose rien. "Jean-Luc Mélenchon a tenu des propos ces derniers temps et a eu une attitude qui ne le placent pas en situation de revendiquer une place" de Premier ministre, a jugé François Hollande au 20h de TF1.

L'ancien président de la République appelle la gauche à faire son devoir, "à rassembler toutes les familles politiques de la gauche". "Nous devons tout faire pour que l'extrême droite n'arrive pas au pouvoir", insiste-t-il, se disant favorable à l'union scellée par les partis de gauche ce jeudi soir.

La décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale "intervient au pire moment et dans les pires circonstances", a estimé François Hollande, invité au 20h de TF1.

"Une immense attente d'union s'est exprimée. Elle est scellée". Les partis de gauche ont officialisé jeudi soir leur union en vue des élections législatives, après plusieurs jours de négociations.

Malgré la dissolution de l'Assemblée nationale et l'agitation politique qui s'en suit depuis en France, Emmanuel "ne croit pas" être affaibli sur plan international, a-t-il déclaré en marge du G7. "J'ai pris la décision la plus démocratique qui soit".

"Mes interlocuteurs sont tous des élus démocratiques. Ils ont tous dit : 'C'est courageux'", a-t-il affirmé devant des journalistes. L'aide à l'Ukraine sera-t-elle menacée en cas de cohabitation avec le Rassemblement national ? "La parole de la France est engagée par le président de la République", a-t-il répondu.

Le "Nouveau Front populaire" a prévu une feuille de route pour les 100 premiers jours en cas de victoire aux législatives. "Dès que nous arriverons au pouvoir, nous augmenterons le SMIC à 1.600 euros. Dès que nous arriverons au pouvoir, nous abrogerons la réforme de l'assurance-chômage et la réforme des retraites", détaille Manon Aubry au micro de RTL.

Annoncée depuis plusieurs jours, l'union de la gauche doit toujours trouver un accord avec toutes les partis. Bonne nouvelle, il arrive très prochainement, promet Manon Aubry sur RTL. "Ça arrive, c'est une affaire de minutes, tout au plus d'heures. D'ici ce soir, on devrait avoir un package final qui devrait être prêt, à la fois dans la distribution des circonscriptions, dans le programme, son ambition..."

La tension entre les Républicains et Éric Ciotti est à son paroxysme alors que le président du parti refuse de quitter sa place, bien qu'exclu par les ténors LR. "Il se ridiculise lui-même. Un président de parti est en train de jouer contre son camp et même contre la France", assène Agnès Evren, sénatrice de Paris, invitée sur RTL.

"Il a totalement menti à tout le monde, y compris à Jordan Bardella et Marine Le Pen. Il y a 24 heures, il disait : 'Il va y avoir des dizaines de députés', aujourd'hui, il n'y a qu'une seule députée, c'est sa voisine de Nice".

"Certains anciens collègues députés m'ont dit : 'Il appelle, il harcèle'. Il essaie d'avoir quelques noms pour augmenter le chiffre, mais pour l'instant c'est une coquille vide".

Les invités de RTL

LR - Agnès Evren, vice-présidente des Républicains, est l'invitée de RTL Bonsoir

13/06/2024 à 18:43 — 08m54s

Un bureau politique devait se tenir à distance ce jeudi après-midi. Il a finalement été repoussé à vendredi matin, a révélé Agnès Evren, sénatrice de Paris, invitée sur RTL. "Je viens de recevoir un message nous disant que le bureau politique était décalé à demain, il devait confirmer la destitution d'Éric Ciotti".

Les invités de RTL

LR - Agnès Evren, vice-présidente des Républicains, est l'invitée de RTL Bonsoir

13/06/2024 à 18:43 — 08m54s

La conseillère EELV de Paris Raphaëlle Rémy-Leleu, militante écoféministe, a indiqué à l'AFP être candidate à l'investiture du "Nouveau Front populaire" sur la circonscription de Paris où Julien Bayou veut se représenter, au nom de la "lutte contre les violences sexistes et sexuelles".

"Cette circonscription est un emblème de la réponse qu'apporte le nouveau Front Populaire à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles", écrit-elle dans sa candidature interne transmise à l'AFP.

RTL Matin

Affaire Julien Bayou : son ex-compagne parle pour la première fois

26/10/2022 à 08:32 — 01m22s

L'ancienne tête de liste de la France insoumise aux élections européennes répondra aux questions de RTL ce soir à 18h40.

Jean-Luc Mélenchon a confirmé l'invitation de TF1 et France 2 à un débat avec Gabriel Attal et Jordan Bardella. Il a toutefois temporisé et rappelé qu'il n'était pas désigné, à ce stade, pour remplir la fonction de Premier ministre en cas de majorité absolue de son camp.

"Je remercie TF1 et France 2 pour leur invitation aux débats avec Attal et Bardella. Le Nouveau Front populaire n'a pas encore désigné son candidat premier ministre. C'est donc aux chefs des grands partis de notre coalition d'aller à ce type de débats", a-t-il écrit sur X.

Le tribunal judiciaire de Paris examinera vendredi à 11h un recours déposé par Éric Ciotti contre son exclusion des Républicains après son alliance avec le Rassemblement national, a-t-on appris de source judiciaire.

Éric Ciotti, qui se considère toujours président du parti, contestera lors de cette audience publique la légalité de son exclusion décidée par le bureau politique de LR au vu de ses statuts - à condition de délivrer l'assignation à la partie attaquée d'ici à jeudi soir. Le tribunal devrait rendre sa décision quelques heures après l'audience.

À la veille de l'ouverture de l'Euro, l'attaquant des Bleus s'et exprimé en conférence de presse au sujet des élections législatives et de la crise politique que traverse le pays. "La sonnette d'alarme est lancée, il faut se mobiliser pour aller voter", a lancé Ousmane Dembélé. "J'ai vu qu'un Français sur deux ne vote pas, il faut se mobiliser à aller tous voter", poursuit-il.

L'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy a indiqué sur Europe 1 qu'il voterait "bien sûr" pour le RN face à un candidat de l'alliance de gauche Front populaire s'il était dans une circonscription où LR était absent du second tour des législatives.
"Je ferai tout pour empêcher que La France insoumise arrive au pouvoir", a déclaré François-Xavier Bellamy qui refuse que "la France tombe dans cette alliance d'extrême gauche".

Jean-Luc Mélenchon a félicité sur X "l'exploit" réalisé par le bloc de gauche depuis quatre jours, reconnaissant tout de même un "travail délicat".

Gabriel Attal s'est dit jeudi "favorable" à un débat télévisé avec le patron du RN Jordan Bardella et le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne des élections législatives.
Ce débat "doit être entre ceux ou celles qui ont été plus ou moins identifiés comme potentiellement Premier ministre à l'issue de ces élections, M. Bardella pour l'extrême droite et ses alliés, M. Mélenchon pour l'extrême gauche et ses alliés, et puis moi-même pour ce bloc progressiste", a jugé Gabriel Attal lors d'un déplacement de campagne dans le Pas-de-Calais.

Guillaume Bigot, éditorialiste sur la chaîne CNews, défendra les couleurs du RN dans la seconde circonscription du Territoire-de-Belfort, actuellement aux mains de La France insoumise.
Guillaume Bigot, 54 ans et originaire de Paris, se présente désormais sur son compte X comme "Candidat RN dans la seconde circonscription du Territoire-de-Belfort". La candidature du politologue, essayiste et éditorialiste de CNews, après être passé notamment par BFM Business, a été annoncée par le délégué départemental RN du Territoire-de-Belfort, Christophe Soustelle, qui sera son suppléant. "Il n'est pas encarté au RN, mais se présente pour nous. Nous connaissons bien ses idées", a déclaré Christophe Soustelle qui avait dès mardi fait part de sa propre candidature, avant de céder sa place au chroniqueur.
Lors du second tour des élections législatives de 2022, le RN avait été battu (48,63%) par le candidat de LFI Florian Chauche (51,37%), qui devrait se représenter. Le RN est en revanche arrivé largement en tête dans le département, ancien fief de Jean-Pierre Chevènement, lors des élections européennes du week-end dernier, avec 36,85% des suffrages, loin devant le parti Renaissance (12,77%).

L'ex-ministre Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol, a confirmé se représenter dans sa circonscription de l'Ain, où le RN est arrivé largement en tête lors des Européennes. "Je pars en candidat divers droite sans étiquette", a indiqué le député apparenté Renaissance à l'AFP, confirmant une information de la Voix de l'Ain, ajoutant avoir le soutien de la majorité présidentielle.
Une responsable locale du groupe Renaissance a confirmé que le parti ne présenterait pas de candidat face à lui dans la 5ᵉ circonscription. Ancien chef des députés LR, Damien Abad avait été nommé en mai 2022 ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées dans le gouvernement d'Elisabeth Borne, représentant une prise de guerre du président Emmanuel Macron à droite.
Il avait été réélu député de l'Ain en juin 2022. Dans la tourmente après des accusations de violences sexuelles, il avait quitté l'exécutif début juillet 2022 à l'occasion d'un remaniement.
En mai 2024, il a été mis en examen pour tentative de viol en 2010 sur l'une de ses trois accusatrices et placé sous le statut de témoin assisté pour les deux autres. "Les gens me connaissent, ils savent la personne que je suis", s'est défendu l'élu âgé de 44 ans, rejetant l'idée que l'affaire puisse nuire à sa candidature.
Celle-ci est également compliquée par la percée du RN qui dispose d'un des cinq sièges de députés dans l'Ain et, fort de ses 36,53% des suffrages aux élections européennes, espère en gagner d'autres.

Le ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné a été investi par le parti macroniste aux législatives anticipées, a annoncé la coalition présidentielle Ensemble.
Le chef de la diplomatie, qui n'était pas député, part en campagne dans la 9e circonscription, détenue depuis 2022 par le député Renaissance Emmanuel Pellerin, selon une deuxième vague d'investitures annoncées par le camp présidentiel avant le premier tour du 30 juin.

Au lendemain du second tour des législatives, le président de la République Emmanuel Macron va être confronté à plusieurs choix et plusieurs réalités politiques : comment pourra-t-il gouverner et avec qui ?

Les négociations pour les législatives du 30 juin entre les différentes formations de gauche du nouveau "Front populaire" semblaient achopper jeudi, au quatrième jour des discussions, sur la question du programme et de la répartition des nouvelles circonscriptions.

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RTL Midi

GAUCHE - Les négociations pour un "Front populaire" vont-elles échouer ?

13/06/2024 à 12:59 — 08m48s

La députée PS sortante Valérie Rabault verrait bien une femme au poste de Premier ministre, en cas de victoire du Front populaire, et "pourquoi pas" elle-même.

"Quand on est dans une situation aussi cruciale, notre responsabilité c'est de jeter les rancunes à la rivière pour pouvoir avancer. L'enjeu c'est de proposer un autre chemin que celui d'Emmanuel Macron et du Rassemblement national", a déclaré Manuel Bompard sur Cnews.

Eric Ciotti, qui revendique toujours la présidence de LR, et Jordan Bardella, patron du Rassemblement national, doivent déjeuner ensemble jeudi, deux jours après que le premier a prôné une alliance avec le second pour les élections législatives, a appris l'AFP de leurs entourages.

Pour faire simple, dans une élection qui s'annonce un peu compliquée, il y a trois résultats possibles. Une victoire nette, c'est-à-dire qu'une des forces politiques a plus de 289 députés élus au soir du 7 juillet. Si c'est le camp présidentiel, Gabriel Attal reste en place. Sinon, c'est une cohabitation...

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Le journal RTL

RTL VOUS EXPLIQUE - Législatives : les 3 scénarios possibles après le 7 juillet

13/06/2024 à 08:25 — 02m14s

François-Xavier Bellamy a indiqué jeudi qu'il voterait "bien sûr" pour le RN face à un candidat de l'alliance de gauche Front populaire s'il était dans une circonscription où LR était absent du second tour des législatives. "Je ferai tout pour empêcher que La France insoumise arrive au pouvoir", a déclaré M. Bellamy sur Europe 1 qui refuse que "la France tombe dans cette alliance d'extrême gauche".

"Nous allons remporter les élections avec l'union de la droite", assure Eric Ciotti à la sortie du siège des Républicains.

(LR a convoqué un nouveau bureau politique "pour valider" l'exclusion de son président Eric Ciotti approuvée mercredi par cette même instance, a-t-il indiqué dans un communiqué.

"Nous avons très largement recueilli plus du quart des signatures des conseillers nationaux LR qui maillent le territoire national, démontrant que les cadres, les militants et les adhérents ne cautionnent pas un accord avec le RN", assure le parti dans un communiqué, ajoutant que "la fin est proche" pour Eric Ciotti.

Depuis les fenêtres du siège des Républicains, Eric Ciotti assure aux journalistes qu'il est "au travail".

Gérald Darmanin a affirmé jeudi qu'il ne voterait "pas pour un candidat RN, ni pour un candidat LFI" en cas de duel aux élections législatives. Le ministre de l'Intérieur était interrogé sur CNews sur ce qu'il ferait lors d'un second tour en cas de duel entre "un candidat RN et un candidat du Front populaire".

Éric Ciotti vient à l’instant de prendre la parole devant le siège des Républicains : "Le tribunal judiciaire de Paris est saisi par référé pour contester la validité de mon exclusion", déclare-t-il.

Éric Dupond-Moretti était l'invité de BFMTV ce jeudi. "Je serai là où le président de la République me demandera d'aller. Quelle que soit la place qui sera la mienne, je me battrais. Je ne veux pas que notre pays tombe dans les mains des extrêmes", dit le ministre de la Justice.

"Le but du Rassemblement national c'est de nous tuer. On serait dissout dans le Rassemblement national. Je ne crois pas à cette alliance. Quand on est la brebis, on ne s'allie pas avec le loup", dit Florence Portelli.

Invité de France Bleu Picardie, François Ruffin a déclaré qu'il se sentait "capable d'être Premier ministre" : "Si jamais il y a un consensus qui devait aboutir à un nom, je suis prêt à prendre la place qu'on souhaitera pour transformer la vie des gens. Si jamais dans l'histoire de notre pays, quel que soit le poste que je puisse occuper, si c'est à Matignon comme Premier ministre, pourquoi pas. Mais si c'est comme ministre des Sports et que je parviens à donner le sport pour tous, pour tous les enfants de notre pays, j'en serai fier".

"Il faut juste se calmer. J'ai voté pour le candidat LR il y a trois jours. Tout ça est un foutage de gueule total", dit Robert Ménard. Les propos d'Éric Ciotti ne sont "pas un crime de lèse majesté", selon lui.

Florence Portelli, vice présidente de LR, s'est dite "consternée" par les propos d'Éric Ciotti. "Il ose parler de famille politique, je ne connais pas de père de famille qui assassine ses enfants. Planter comme ça ses amis dans leur dos... C'est immonde, cette personne est immorale", tacle-t-elle.

Gabriel Attal a annoncé qu'un décret sur la réforme de l'Assurance chômage sera pris d'ici au 1er juillet.

Le Premier ministre assure ce jeudi matin qu'il n'est "pas dans la sidération" après la dissolution de l'Assemblée nationale, mais "dans l'action".

Exclue de Reconquête par Éric Zemmour, Marion Maréchal a réagi, expliquant vivre cette situation comme "une injustice" qui "s'impose" à elle. "Je suis exclue sur un désaccord politique avec Éric Zemmour", a-t-elle assuré. Eric Zemmour a annoncé hier dans la soirée l'exclusion de sa tête de liste aux élections européennes, Marion Maréchal, dénonçant une "trahison" de l'eurodéputée qui venait d'appeler à voter pour les candidats soutenus par le RN aux législatives anticipées.

Le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré qu'il "ne disqualifie pas" le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon pour devenir Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives anticipées.

"Je ne le disqualifie pas, je dis juste que ce choix sera un choix collectif", a-t-il dit sur RMC, ajoutant n'avoir "pas de problème avec le fait qu'il (M. Mélenchon) considère qu'il est de ceux qui peuvent prétendre à cette fonction".

Malgré son exclusion des Républicains, Éric Ciotti s'accroche à son siège et l'assure : "Je serai dans mon bureau dans quelques instants". Lors d'un bureau politique exceptionnel, mercredi 13 juin, les membres de LR ont voté l'exclusion du président du parti, qui laisse planer la menace "d'actions judiciaires".

Celui qui a conclu une alliance avec le Rassemblement national dans la perspective des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet s'est félicité sur France 2 de "l'union des droites", assurant que le qualificatif d'extrême droite donné à Marine Le Pen était "tellement ridicule", "tellement usé".

"Je vais tout faire pour aboutir à un candidat unique dans chaque circonscription. Ce n'est pas encore calé. Je veux m'y employer pleinement. Nous voulons présenter en fin d'après-midi cet engagement, ce programme", dit Fabien Roussel.

"J'ai dit à plusieurs reprises que nous ferons tout pour empêcher l'extrême droite de faire main basse sur la République. D'abord nous faisons le choix de l'union. Nous allons présenter le programme du Front populaire. Nous prenons l'engagement sur des propositions claires et notamment la lutte contre l'antisémitisme, le racisme. Ce sera écrit noir sur blanc. Nous serons clairs", dit Roussel.

"L'extrême droite a un programme très dur pour les Français. Les Français devront choisir entre un programme très dur et un programme de la justice sociale que nous incarnons", dit Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

"Les Français vont devoir choisir entre l'extrême droite et le Front populaire", dit Fabien Roussel sur RTL. "Je vous redis, avec le sourire, nous sommes une équipe. Il faudra trouver un Premier ministre capable de parler à tout le monde. Nous sommes plusieurs. J'en fais partie, pourquoi pas. Si demain nous n'avons pas de majorité absolue, il faudra travailler avec d'autres personnalités", ajoute-t-il.

"On doit aujourd'hui construire un programme, présenter un Front populaire, une équipe. C'est ce que nous sommes. Il faudra un Premier ministre populaire, rassembleur, qui parle à tous le monde. Je ne veux éliminer personne, ce qui compte c'est d'abord présenter aux Français la plus belle des équipes. Nous n'excluons personne", nous dit Fabien Roussel.

"Nous sommes d'abord une équipe, nous aurons un Premier ministre issu de la majorité que nous sommes en train de construire", dit Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Évincé par le bureau politique de son parti, Eric Ciotti conteste déjà et menace de conséquences pénales, lui qui a fermé les portes du siège des LR mercredi matin.

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RTL Soir

Eric Ciotti exclu de LR : Codes changés, appareils photos cachés... récit d'une journée lunaire au siège des républicains

Plusieurs partis non indépendantistes comme Générations NC, porté par Nicolas Metzdorf, et Les Républicains-LR, emmené par Alcide Ponga, ont annoncé jeudi des candidatures communes dans les deux circonscriptions de la Nouvelle-Calédonie pour les élections législatives.

Le Premier ministre Gabriel Attal effectuera son premier déplacement de campagne pour les élections législatives jeudi à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, fief électoral du Rassemblement national, a annoncé mercredi soir Matignon.
Après un passage sur la radio France Inter, il ira "sur le terrain, au contact des Français" en soutien de Jean-Pierre Pont, candidat de la majorité dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais pour le scrutin des 30 juin et 7 juillet.

Il terminera sa journée dans l'émission Quotidien sur la chaîne TMC.

Bonjour et bienvenue sur ce live. Cette nouvelle journée de campagne intervient après un mercredi particulièrement agité sur le plan politique.

Le bureau politique des Républicains s'est mis d'accord "à l'unanimité" pour exclure Éric Ciotti, président du parti. "Je suis et reste le président" de LR, a-t-il toutefois clamé, assurant qu' "aucune des décisions prises à cette réunion n’emporte de conséquence légale". Il a par ailleurs assuré que "autour de 80" candidats LR seront "soutenus par le Rassemblement national".

Autre exclusion marquante, celle de Marion Maréchal. Cette dernière a appelé dans la journée à voter pour l'alliance RN/LR. Un "record du monde de la trahison", pour Éric Zemmour, elle "a négocié quelque place misérable pour elle et ses amis et son clan au sein du Rassemblement national. (…) Elle rejoint le clan familial".

La journée a également été marquée par une longue conférence de presse d'Emmanuel Macron. Il a justifié le choix de la dissolution, avant de fustiger les blocs de gauche et de droite.

Législatives, RN, LFI, retraites : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse d'Emmanuel Macron

Du côté du bloc de gauche, Jean-Luc Mélenchon s'est dit "capable" de remplir la fonction de Premier ministre en cas de majorité absolue du "Nouveau Front populaire". "Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas", insiste-t-il.

RTL Soir

LES RÉPUBLICAINS - Ce qu'il faut retenir de la journée folle chez LR

12/06/2024 à 18:56 — 02m10s