Emmanuel Macron prépare sa tournée des maires pour récréer du lien social
Le chef de l’État dont les déplacements sur le terrain se font rares, a souhaité privilégier des départements ruraux, ainsi que ceux où il s’est pas encore déplacé.
La tournée des mairies d’Emmanuel Macron doit démarrer le 15 janvier, soit dans 8 jours. C’est ce qu’a annoncé le ministre en charge des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, dimanche 6 janvier, dans Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Cette tournée des mairies, qui doit servir à mettre en images la volonté présidentielle de recréer du lien social et avec les élus, donnera le coup d’envoi du fameux grand débat promis par Emmanuel Macron. Le chef de l’État dont les déplacements sur le terrain se font rares, a souhaité privilégier des départements ruraux, ainsi que ceux où il ne s’est pas encore déplacé.
C’est ainsi qu’avant un déplacement dans le Lot, le 18 janvier, le tout premier se fera en Normandie, probablement dans l’Eure, dont Sébastien Lecornu a justement présidé le Conseil général. "Ça ce serait pour lui faire plaisir", n’hésite pas à confier l’entourage du jeune ministre.
Trois communes seraient à l’étude, dont celle de Bourgtheroulde, 4.000 habitants, ville anciennement dirigée par Bruno Questel, aujourd’hui député REM. Il s’agit de sa circonscription électorale. On a parlé de lui au mois de décembre car sa permanence a été vandalisée. Des coups de feu ont même été tirés devant son domicile.
Les deux autres villes envisagées se trouvent en Seine-et-Marne et dans le Calvados, selon nos informations. Une réunion de calage doit avoir lieu ce lundi 7 janvier entre les cabinets du président et celui du ministre. À noter que ce premier déplacement devrait se faire en principe en présence d’au moins un autre membre du gouvernement, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
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La tête de liste de la France Insoumise pour les élections européennes n’a pas été courtisée que par Jean-Luc Mélenchon. Manon Aubry, inconnue jusque là en politique, est issue du milieu associatif et militant. Elle s’était aussi vue offrir une place sur la liste de Génération.s, le mouvement fondé par l’ex-socialiste Benoît Hamon.
En privé celui-ci raconte lui avoir passé un coup de téléphone, lorsqu’il s’est fait coiffer au poteau par la France Insoumise, histoire de la mettre en garde, amicalement. L’ancienne membre du syndicat étudiant UNEF, comme lui, lui a assuré s’être vu promettre une liberté de parole et d’action totale.
