- 01m24s
2 min de lecture
Marion Maréchal-Le Pen le 5 septembre 2015.
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Alors que la guerre judiciaire vient de reprendre cette semaine entre Jean-Marie Le Pen et la direction du Front national, le fondateur du parti ayant assigné le parti qu'il a fondé pour demander sa réintégration, Marion Maréchal-Le Pen retrouve son grand-père ce vendredi 16 octobre pour un déjeuner au Conseil régional à Marseille, en présence d'autres élus. L'objectif : éviter le dépôt d'une liste dissidente en PACA pour les élections régionales de décembre.
La jeune députée du Vaucluse pourrait même bénéficier du soutien de Jean-Marie Le Pen grâce à l'intégration sur sa liste de certains frondeurs assurait cette semaine Europe 1, qui évoquait un rendez-vous secret mardi 14 octobre entre le patriarche et sa petite-fille. À l'AFP, la jeune femme assurait jeudi 16 octobre à l'AFP qu'"il n'est pas question de chantage ou même de négociations". Elle considère en revanche qu’il "n’est pas constructif de rompre le dialogue" avec le cofondateur du FN, qu’elle "voit régulièrement".
"Je considère que je vais peut-être défendre un certain nombre d’élus sortants en commission nationale d’investiture (CNI) mais de toute façon c’est la CNI (qui se tiendra dans quelques jours, ndlr) qui tranche", a-t-elle ajouté, précisant que les listes des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes n’étaient pas encore achevées.
Et ce n'est pas Marine Le Pen qui la contredira. "Marion fait ce qu'elle veut pour organiser ses listes. Elle les propose à la Commission nationale d'investiture et c'est la CNI qui investit ou qui n'investit pas", expliquait la présidente du FN sur France 5, visiblement pas très ouverte à l'intégration de frondeurs. "Si on s'unit avec des gens qui ont trahi le Front national, qui l'ont abîmé, qui n'ont pas rempli leur charge de conseiller régional, et bien non", répondait-elle à la question de savoir si elle soutiendrait des proches de son père.
Jean-Marie Le Pen avait pour sa part menacé de présenter une liste dissidente pour le scrutin régional des 6 et 13 décembre, avant d’adouber sa petite-fille, puis de critiquer son manque d’expérience. "Mon grand-père agit dans l’impulsivité, je pense que tout le monde l’aura remarqué, c’est comme ça", a commenté la députée avec un sourire.
"S’il me soutient, c’est idéal, je serais absolument ravie, mais le plus important est qu’évidemment il ne se positionne pas contre la liste du Front national", a-t-elle déclaré, ajoutant : "On ne sera vraisemblablement pas d'accord sur beaucoup de choses, mais on discute". Plusieurs fidèles de Jean-Marie Le Pen, dont des élus régionaux sortants exclus ou démissionnaires du FN, ont fait savoir qu'ils rejoindraient les listes Ligue du Sud du député-maire d'Orange, Jacques Bompard.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte