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ÉDITO - Départ du PDG de la SNCF : Jean-Pierre Farandou, "une belle tête de fusible", selon William Galibert

Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, ne sera pas reconduit pour un deuxième mandat. Le gouvernement a acté son départ après les JO.

Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou
Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP
ÉDITO - Jean-Pierre Farandou, une belle tête de fusible
00:02:33
ÉDITO - Jean-Pierre Farandou, une belle tête de fusible
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William Galibert
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Ah, il a une belle tête de fusible Jean-Pierre Farandou ! Après avoir été convoqué à l’Élysée ces derniers jours, et avant même une autre convocation qui avait été annoncée, très colère, par Bruno Le Maire, le couperet est tombé hier. Jean-Pierre Farandou avait compris que son sort était déjà scellé. Il a fâché le gouvernement sur cette histoire d’aménagements de fin de carrière, alors pour lui aussi, ce sera retraite anticipée, ce sera un intérim assuré jusqu’à la rentrée… Et puis terminus.
 
Oui, mais Jean-Pierre Farandou allait arriver à la limite d’âge dans un an, c’est aussi pour ça qu’il n’a pas été renouvelé à son poste ! Alors, croyez-moi une limite d’âge, ça se change, ou ça s’ignore. Un seul exemple : Cathérine Pégard, à la direction du château de Versailles, qui a été conservée trois ans au-delà de la limite d’âge, parce que le président l’avait décidé. 
 
Quand il est arrivé, le chiffre d’affaires de la SNCF était de 35 milliards, il est passé à 42. Quand il est arrivé, le résultat net était dans le rouge de 300 millions, il est passé dans le vert à 1,3 milliard de bénéfices l’an passé, et c’était encore mieux en 2022. 


Jean-Pierre Farandou est victime d’un contexte. Le pays est criblé de dettes, une réforme des retraites est passée aux forceps l’an passé. Donc, à l’heure des économies et du serrage de vis à tous les étages, c’est le symbole qui était choquant pour le gouvernement et sûrement pour une partie des gens qui nous écoutent ce matin.   

Pas de retour en arrière

D’après tous les spécialistes du droit du travail que j’ai lu, ou entendus, on est dans des accords presque standards dans des grandes boites comme Michelin ou Stellantis avec des mécanismes de départs anticipés. Cela coûte 35 millions d’euros par an, je vous rappelle le bénéfice en 2023 : 1,3 milliard.

Est-ce que ça sera répercuté sur le prix des billets ? Non. Est-ce que ça a été fait en douce ? Bien sûr que non, Matignon et le ministère des Transports ont tout suivi. Et si Bercy n’était pas dans le coup, c’est justement parce que les montants ne sont pas incroyables pour une entreprise de cette taille. 

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Hier, Jean-Pierre Farandou, très acide, était entendu au Sénat. Il a résumé l’affaire à sa façon. "On me demande d'éviter les grèves, puis, j'ai été critiqué parce que j'avais évité les grèves, j'avoue que je n'ai pas trop compris". Voilà ses mots… Et le pire dans tout ça ? C’est que ni son successeur, ni le gouvernement ne tenteront de revenir en arrière sur cet accord.

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