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ÉDITO - Troupes en Ukraine : "Il ne faut pas sous-estimer la voix de la France", estime Alba Ventura

Alba Ventura réagit à l'entretien d'Emmanuel Macron dans The Economist, dans laquelle le président de la République assume la possibilité d'envoyer des troupes au sol en Ukraine.

Emmanuel Macron, le 7 mars 2024
Crédit : CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP
ÉDITO - Troupes en Ukraine : "Il ne faut pas sous-estimer la voix de la France", estime Alba Ventura
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ÉDITO - Troupes en Ukraine : "Il ne faut pas sous-estimer la voix de la France", estime Alba Ventura
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Alba Ventura - édité par Guillaume Dosda
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Pour la deuxième fois, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d'envoyer des troupes au sol en Ukraine, si "les Russes percent la ligne de front et si les Ukrainiens le demandent", dans un entretien accordé à l'hebdomadaire The Economist, jeudi 2 mai. Ces derniers temps, le chef de l'État a acquis deux convictions. La première, c’est qu’il faut hausser le ton face à Vladimir Poutine : face à quelqu’un qui ne comprend que la force, il faut être aussi déterminé que lui. C’est ce qu’il dit dans le journal : "Je n’exclus rien car nous avons face à nous quelqu’un qui n’exclut rien". Dans un monde qui vacille, un monde instable, Emmanuel Macron s’est finalement forgé l’idée qu’il faut parler plus fort.

La deuxième conviction du président de la République est que c’est à la France de prendre le leadership, et il a raison. Il y a deux mois, quand il avait fait son annonce sur l’envoi de troupes en Ukraine, il n’a pas fait consensus. À part les pays baltes et la Pologne, directement menacés par la Russie, tous les autres pays européens ont pris leurs distances. Et quand il parle de l’arme nucléaire dans la Défense européenne, ça secoue aussi. Mais il faut poser le débat parce que l’enjeu est de savoir si l’Europe peut se défendre, toute seule, sans les États-Unis. On a parfois tendance à ricaner, se moquer de nous-même, de la position de la France, mais il ne faut pas sous-estimer la voix de la France.

Emmanuel Macron imagine également que ces débats peuvent avoir un écho sur le plan intérieur à quelques semaines des élections européennes. Quand il parle de "l'Europe qui peut mourir", comme il l’a fait la semaine dernière dans son discours à la Sorbonne, il cherche à réveiller les Français, à les intéresser au scrutin, et à faire passer le message qu’il est en position de les défendre. D’ailleurs, ils sont favorables à une défense commune. Le sondage Elabe pour le journal Les Echos publié ce jeudi matin montre que 67 % des Français estiment que "l'union fait la force".

Mais ce n’est pas gagné, parce que dans le vote des Français qui se déplaceront le 9 juin, il y aura le bilan de sept années au pouvoir d’Emmanuel Macron. Et le chef de l'État a beau parler des liens du Rassemblement national avec la Russie, ou accuser "les nationalistes d’être des Brexiters cachés", cela ne fait pas bouger les lignes. Le parti de Jordan Bardella reste loin devant.

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