Dépôt de munitions volé à Miramas : un gang à l'origine de l'effraction ?

176 détonateurs, 10 pains de plastic de 250 grammes chacun, 66 bouchons-allumeurs de grenades et 40 "corps de grenades" ont été volés sur le site militaire de Miramas, dans les Bouches-du-Rhône, début juillet. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes par la suite afin de déterminer les raisons de ce vol.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé que des mesures seraient prises contre "ceux qui ont failli", sur l'antenne de RTL. Ce vol a eu lieu à une vingtaine de kilomètres de Berre-l'Étang où un gigantesque incendie a eu lieu mardi 14 juillet. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, avait qualifié cet acte de "criminel".

Concernant le vol à Miramas, "les effractions ont été perpétrées en plein week-end entre les 3 et 6 juillet dernier, par un gang bien renseigné, ayant bénéficié d'une 'taupe' en place dans la plateforme logistique", selon une source proche du dossier citée par Le Figaro. L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie va collecter les indices afin "d'esquisser un hypothétique lien" avec les explosions criminelles de Berre-l'Étang, ajoute le journal.