Après le vol de 176 détonateurs sur le site militaire de Miramas mardi, les enquêteurs cherchent à savoir comment les criminels ont pu passer au travers des mailles du filet. Si deux grillages encadrant le site ont été retrouvés méthodiquement découpés, un plan spécialement mis en place en raison de la dangereuse conjoncture aurait dû empêcher une telle effraction d'arriver.
Dans leurs toutes premières constatations, les enquêteurs décrivent des failles importantes dans la surveillance du camps de Miramas. Le groupement munition, l'endroit où s'est produit le vol contrôlé par un service spécialisé, aurait dû être inviolable. Avec la montée en puissance de la menace terroriste, il bénéficiait depuis quelques mois du nouveau plan "cuirasse", une déclinaison militaire de vigipirate destinée à protéger tous les sites sensibles de l'armée avec des patrouilles doublées, la présence de maîtres chiens ou encore le renforcement de la vidéo surveillance absente à Miramas.
Normalement, il est donc Impossible d'entrer sans autorisation sauf qu'ici le dispositif "cuirasse" a subi une percée inattendue "grave et inquiétante", comme le qualifiait mardi soir à RTL un haut gradé du renseignement. L'enquête des gendarmes est en partie classée secret défense mais ils n'excluent pas des complicités au sein des 150 civils et militaires de Miramas. Dans cette optique, les listings des personnels de ces trois dernières années vont être examinés.
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