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Stéphane Le Foll le 13 février 2015 (archives)
Crédit : PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
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Le porte-parole du gouvernement a déploré jeudi "une forme d'irresponsabilité" de la gauche en raison de sa désunion face au Front national avant les élections départementales.
Faut-il rendre le vote obligatoire, comme le propose le député écologiste François de Rugy ? "Je me dis qu'à dix jour du premier tour des départementales le 22 mars, la première des choses eut été pour la gauche d'être en capacité de se rassembler", a répondu M. Le Foll sur RMC et BFMTV.
Il a ironisé sur "cette manière de rendre obligatoire le vote pour les électeurs alors qu'on n'est pas capable nous, et je pense en particulier aux Verts, de rendre obligatoire l'idée toute simple, quand il y a une menace, et celle du Front national existe, de commencer par se rassembler".
Pour ce proche de François Hollande, la gauche "est dans cet espèce de cacophonie et une forme d'irresponsabilité par rapport au contexte politique", à cause, dit-il, de "ceux qui considèrent aujourd'hui que la bataille consiste à savoir si on est plus à gauche que le gouvernement, et que c'est le critère sur lequel on s'engage, et qu'il faut se compter pour bien voir qui est le plus à gauche, alors que la bataille politique aujourd'hui est de savoir si la République et les valeurs de la gauche sont défendues aujourd’hui, et par qui".
"Une gauche rassemblée défendrait ses valeurs. Une gauche divisée, c'est le risque d'un deuxième tour entre le Front National et l'UMP", a insisté M. Le Foll.
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, avait déploré mercredi une division "incompréhensible" de la gauche, un "suicide politique en direct" avant les élections départementales (22-29 mars), alors que celle-ci, unie, "serait devant le Front national".
François Hollande a reçu mercredi soir à l'Elysée les députés PS dits "frondeurs", trois semaines après l'épisode du 49-3 brandi sur la loi Macron. Le chef de l'Etat a réaffirmé à Challenges qu'il ne changerait ni de "ligne", ni de Premier ministre, mais n'a pas exclu un remaniement pour "élargir la majorité".
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