Trois semaines après le scandale l'impliquant dans un scandale de harcèlement sexuel, Denis Baupin s'est défendu dans les colonnes de l'Obs. Dans un entretien de deux heures et demie, le député écologiste est revenu sur les accusations dont il fait l'objet. Face à ces allégations, l'élu a parlé de "jeux de séduction" et d'une "forme de complicité" entre lui et ses victimes présumées. Dans une "période politique où l'écologie est en sale état", il estime qu'il peut "y avoir une relecture d'épisodes anciens", même s'il affirme ne pas vouloir "spéculer sur les motivations" de ses accusatrices. Surtout, l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale se défend dans L'Obs d'être le "DSK des verts".
En revanche, Denis Baupin rappelle que "les rumeurs circulent à une vitesse incroyable" et que "plus elles sont salaces, plus elles circulent" mais qu'elles "n’en ont pas plus de véracité pour autant". Et le député d'affirmer qu'il "conteste totalement le contenu très cru des extraits supposés" des SMS qu'il aurait échangés avec certaines de ses anciennes collaboratrices. Par exemple, concernant les allégations portées par Elen Debost, élue EELV au Mans, il évoque "des échanges de SMS de nature érotique, entre adultes consentants" pendant "deux à trois mois" et affirme que "le jeu était assumé de part et d'autre".
Lundi 30 mai, cinq nouvelles femmes ont dénoncé les agissements de l'élu écologiste. Une des victime présumée, qui a préféré gardé l'anonymat a notamment évoqué "une pieuvre qui lui a sauté dessus". "Denis Baupin s'est assis en face de moi. Il me faisait du pied. Il a même enlevé sa chaussure pour atteindre mon entrejambe (...) C’est une pieuvre qui m’a sauté dessus. Il a essayé de m’embrasser par tous les moyens. Je me suis débattue", a-t-elle raconté.
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