Lundi 30 avril, une marche s'élancera de Vintimille (Italie) jusqu'à Calais (Pas-de-Calais), pour sensibiliser l'opinion au sort des migrants. Deux villes étapes pour des milliers d'étranger venus de pays pauvres ou en guerre. Le but de ces 1.400 kilomètres de marche est de protester contre la politique migratoire du gouvernement, jugée injuste par les associations d'aide aux migrants. Militant emblématique de la cause des migrants, Cédric Herrou était l'invité de RTL ce dimanche 29 avril.
Déjà condamné au titre du "délit de solidarité", que le gouvernement veut assouplir dans le projet de loi asile et immigration, l'agriculteur des Alpes-Maritimes ne pourra pas se rendre au départ de la marche à Vintimille, étant sous le coup d'une interdiction de sortie du territoire. Une condamnation qui ne le fait pas changer d'un iota son opinion : "Bien sûr que je continuerai toujours (à héberger des migrants)", clame-t-il au micro de RTL. "Mon but, ces que ces personnes migrantes ne le soient plus."
"Ce n'est pas à monsieur Collomb de décider qui est migrant économique ou demandeur d'asile, mais à l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides)", poursuit le militant. "Le gouvernement n'est absolument pas à l'écoute, (...) un demandeur d'asile, c'est quelqu'un qui fuit un pays en guerre", s'irrite Cédric Herrou, qui se dit choqué par la mesure de rétention des mineurs contenue dans le projet de loi Collomb sur l'asile et immigration, voté en première lecture à l'Assemblée nationale.
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