De l'UMP aux "Républicains" : Nadine Morano préférait un autre nom
L'eurodéputée avait proposé que le parti soit rebaptisé "Rassemblement pour le peuple de France".
Si les ténors de l'UMP ne s'opposent pas à l'appellation "Les Républicains", ils ne s'enthousiasment pas non plus. Nadine Morano aurait préféré un autre nom et Gérard Larcher veut faire voter les militants.
Nadine Morano aurait souhaité que son parti soit rebaptisé "Rassemblement pour le peuple de France" (RPPF), du nom du micro-parti qu'elle préside elle-même. Toutefois, elle ne repousse pas ce nouveau nom.
"Nous verrons ce que diront les militants quand on débattra au bureau politique de ce changement de nom", a déclaré l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy,interrogée ce lundi 27 avril par BFMTV et RMC sur la dénomination qui a la préférence de la direction UMP.
Morano proche des républicains américains
"J'avais fait la proposition du Rassemblement pour le peuple de France", a poursuivi Nadine Morano, qui a créé le RPPF en octobre 2012. Mais "Nicolas Sarkozy est tout à fait légitime, de par son élection à la tête de l'UMP, pour proposer cette rénovation". "J'ai vu le logo, je le trouve plutôt bien", a ajouté Nadine Morano.
D'ailleurs, l'eurodéputée se sent "plus proche d'une ligne politique des républicains" américains que des démocrates, même si "ce n'est pas transposable".
Consulter les militants
De son côté, le président UMP du Sénat Gérard Larcher voudrait consulter les militants sur cette appellation. "Je suis favorable à ce qu'il y ait vote des militants pour choisir le nom du mouvement politique", a-t-il déclaré dimanche dans l'émission "Tous politiques" de France Inter, France 3 et Le Parisien.
"À partir du moment où on veut entrer dans une plus grande démocratisation - et je soutiens la démarche de Nicolas Sarkozy dans cette dimension-là - eh bien, je crois que le vote est utile", a-t-il ajouté.
Larcher "aime bien l'UMP"
Le président du Sénat, pour qui le changement de nom de son parti "n'est pas la priorité des priorités", a avoué qu'il "aime bien l'UMP, l'Union pour un mouvement populaire, parce que je crois que c'est la dimension de l'union qu'on rappelle : nous avons rassemblé des centristes, des gaullistes, des radicaux, des souverainistes".
"Mais s'il y a le mot républicain, si c'est une valeur que nous avons en partage, je suis assez content", a-t-il aussi dit.
