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Emmanuel Macron, le 9 janvier 2018
Crédit : CHARLES PLATIAU / POOL / AFP
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Souvenez-vous, de Gaulle refusait la chienlit, Macron combat
les fainéants, les cyniques et les extrêmes. De Gaulle se dressait contre le désordre, Macron affronte l'immobilisme. De Gaulle avait éclipsé des politiciens
au rancart, Macron a effacé l'ancien monde. Comme de Gaulle, Macron est
convaincu d'avoir les contrepoisons capables de sauver la France.
De Gaulle fondait ses certitudes sur un parcours
exceptionnel, et celui de Macron s'il est moins historique, est quand même
exceptionnel. Tout lui réussit depuis qu'il y a deux ans il a créé En Marche,
et comme le général de Gaulle, il sous-estime les dangers de l'autoconviction.
En juin 1968, de Gaulle avait obtenu une majorité à
l'Assemblée nationale encore plus forte que celle de Macron aujourd'hui, ce qui
n'a pas empêché les Français de le mettre à la porte six mois plus tard.
Référendum perdu, de Gaulle était parti avec une dignité qui avait forcé
l'admiration. Ce sont les contradictions françaises.
Parce qu'ils veulent le retour de l'espoir, les Français disent
oui à la réforme, mais chaque mesure prise séparément suscite des controverses
et des oppositions. Emmanuel Macron n'y a pas pris garde, comme il le dit, il a assumé les ruptures sans ménagement. Il a finalement découragé la CFDT et
l'Unsa, des syndicats réformistes. Ils auraient dû être des alliés, ils se sont
finalement alliés à la grève.
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