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"Côté politique, c'était l'été des fausses nouvelles", analyse Alba Ventura

ÉDITO - Que ce soit à gauche ou à droite, les annonces de candidatures en vue de 2017 faites ces deux derniers mois n'avaient rien de surprenant.

Alba Ventura

"Côté politique, c'était l'été des fausses nouvelles", analyse Alba Ventura

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Alba Ventura & Loïc Farge

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Il s'est passé beaucoup de choses en politique cet été. mais au final, c'était l'été des fausses nouvelles. À gauche, Cécile Duflot a croisé une candidature, la sienne comme on s'y attendait. Benoît Hamon a décidé de croiser le fer avec François Hollande, lui aussi. Arnaud Montebourg a croisé son destin : il sera donc, comme on l'imaginait, prétendant à l'Elysée. Emmanuel Macron, qui a croisé un nudiste (comme nous l'a montré Paris Match), n'a renoncé à rien. Ah tous ces gens qui ont passé tout au plus deux ans dans des ministères et qui croient pouvoir être président de la République ! Rien de nouveau sous le soleil.

À droite, on a vu des chiraquiens qui soutiennent Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas très nouveau. Même si Jacques Chirac, lui, a toujours exprimé sa préférence pour Alain Juppé. Le front anti-Juppé des anciens amis de Jacques Chirac remonte déjà au printemps 2015. On se rappelle d'une scène qui s'est tenue à l'Assemblée en mai 2015. Il y avait là une dizaine de chiraquiens. Seulement deux envisageaient de soutenir Juppé. Les autres - François Baroin en tête - étaient déjà passé dans le camp Sarkozy.
François Baroin disait à l'époque : "Juppé c'est peut-être le fils préféré, mais ce n'est pas le meilleur (...) Vous verrez que ceux qui étaient au premier rang à côté de Chirac, vous les retrouverez à côté de Sarko l'an prochain". C'est la page de la Chiraquie qui s'est tournée, ce n'est pas une surprise. Il ne faut pas non plus négliger le fait qu'à droite tout le monde fait ses comptes. "De qui pourrais-je bien être ministre plus tard ?" C'est comme ça que le maire de Tourcoing Gérald Darmanin, qui disait pis que pendre de Nicolas Sarkozy il y a quelques mois, le trouve formidable aujourd'hui.

Le front anti-Juppé des anciens amis de Jacques Chirac remonte déjà au printemps 2015

Alba Ventura

Le retour en force de Nicolas Sarkozy dans les sondages n'est pas non plus surprenant. On a vécu un mirage l'an dernier : c'était un duel virtuel entre Juppé et Sarkozy. On savait, bien sûr, que l'ancien chef de l'État serait candidat. Mais l'être officiellement, ça veut dire que la machine Sarkozy s'est mise en marche et ça impacte fort à droite. Cela ne veut pas dire que Nicolas Sarkozy va gagner la primaire, mais ça fait de lui le principal concurrent d'Alain Juppé.

Donc que Nicolas Sarkozy reprenne du poil de la bête et fasse jeu égal au premier tour avec Alain Juppé (comme le montre le dernier sondage TNS Sofres pour RTL), ça aussi c'est un non-événement. Ce qui était absurde, c'était de le donner battu avant que la course n'ait commencée. Un grand classique là encore.

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