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Coronavirus : l'État va aider les discothèques

Les frais fixes vont être pris en charge à hauteur de 15.000 euros par mois pour venir en aide aux discothèques dont la réouverture n'est pas prévue.

Une fête (illustration)
Une fête (illustration)
Crédit : Linh PHAM / AFP
Chloé Richard-Le Bris & AFP
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Le ministre délégué aux PME Alain Griset a annoncé vendredi 24 juillet des aides financières pour les discothèques, fermées depuis quatre mois pour cause de pandémie et qui demandaient le gouvernement de lui octroyer un "plan de sauvetage". Le ministre a également confirmé, suite à la réunion avec les représentants de la profession, qu"il n'y avait pas de date prévue de réouverture" des établissements.

Un dispositif de prise en charge des frais fixes des établissements festifs devrait être mis en place. Les loyers, factures d'eau et d'électricité et autres frais seront pris en charge à hauteur de 15.000 euros par mois maximum, pendant trois mois, au lieu de 5.000 euros initialement prévus dans les dispositifs d'aides aux entreprises menacées de faillite.

"Ce plafond couvre les charges d'environ 85% à 90% des établissements du monde de la nuit", a précisé Alain Griset. Le ministère évalue le coût total de la mesure à 50 millions d'euros pour 1.600 entreprises concernées. Les établissements du monde de la nuit bénéficieront de dérogations pour avoir accès aux aides du fonds de solidarité aux entreprises mis en place pour faire face à la crise économique causée par l'épidémie de coronavirus.

D'autres activités festives à la peine

Les critères de chiffre d'affaires, de nombre de salariés et de perte de revenus ne s'appliqueront plus aux entreprises de ce secteur afin "de ne pas avoir de risque de fermetures d'entreprises", a précisé Alain Griset.

Le Comité de la filière "Nuit, lieux musicaux festifs et de vie", s'inquiète, lui, de l'exclusion des autres "activités festives encore confinées" de ce dispositif, comme les "spectacles, concerts debout, établissements de bars festifs debout, clubs et festivals", et affirme qu'il va saisir les parlementaires et le gouvernement. Bercy précise de son côté que la situation des ces entreprises a été prise en compte dans le plan tourisme et que certains établissements sont autorisés à ouvrir, au moins partiellement, et engrangent des recettes.

Le 12 juillet, lors d'une manifestation aux côtés de quelque 200 professionnels du secteur à Paris, Matthieu Lebrun, le porte-parole des gérants de discothèques de Normandie, avait estimé que "la moitié des clubs [allaient] disparaître", soit environ 800 discothèques, si une réouverture n'était décrétée qu'en septembre.

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