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Copé : "aucun espoir de gagner 2017 si on ne gagnait pas 2014"
Jean-François Copé a rappelé que l'UMP n'avait "aucun espoir de gagner" la prochaine présidentielle sans avoir gagné au préalable les municipales.
Jean-François Copé, était l'invité de RTL le lundi 31 mars 2014
Crédit : Abaca
Copé s'est longuement félicité des résultats des municipales : "L'UMP de 2012 était en lambeaux, l'UMP de 2014 est devenu le premier parti de France, et c'est grâce à vous". Beaucoup de mes amis, mes aînés parlent beaucoup de 2017, ils ont raison. Mais je voulais vous rappeler une nouvelle fois qu'on n'avait aucun espoir de gagner 2017 si on ne gagnait pas 2014", a affirmé le président de l'UMP lors d'une réunion au siège du parti devant des élus UMP et notamment les nouveaux maires élus lors des municipales de fin mars.
"Ceux qui ont décidé à la majorité, hélas, de ne pas nous reconduire à la tête de notre pays en 2012 n'avaient pas vocation à nous signer un chèque en blanc", d'après lui.
A la reconquête des Français
"Il n'y a pas vocation naturelle à gouverner la France, c'est quelque chose qui ressemble à un honneur à une mission et on doit le mériter. On doit aller chercher le cœur et la confiance de chaque citoyen et chaque citoyenne de France", a-t-il poursuivi, dans une allusion à ses rivaux qui voudraient se poser en candidats naturels de la droite pour la présidentielle de 2017.
"Vous allez être les premiers missi dominici de la reconquête du cœur des Français, vous allez donner le visage de l'UMP qui sur le terrain va apporter efficacité, solidité, désintéressement et générosité", a encore dit le député-maire de Meaux à l'adresse des maires.
L'absence d'alliances avec le FN
"C'est la première fois depuis la création de l'UMP (en 2002, ndlr) que nous pouvions célébrer une grande victoire dans des élections locales", a-t-il aussi noté.
L'élu de Seine-et-Marne s'est aussi réjoui de l'absence d'alliances avec le FN : "Je suis fier d'être président d'un grand parti de droite et de centre droit qui a tenu et qui a considéré qu'on ne devait pas gagner une élection à n'importe quel prix", a-t-il assuré. Après les élections municipales, la majorité des villes, y compris les grandes, est désormais détenue par la droite, que le maintien du FN au 2e tour dans des dizaines de communes n'a finalement guère handicapé.
