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COP21 : il n'y a pas assez d'argent pour la conférence sur le climat
Une responsable de l'ONU affirme qu'un "déficit de 1,2 million d'euros est déjà enregistré juste pour couvrir les sessions à l'ordre du jour".
La Conseil de Paris vote le plan Climat lundi 20 novembre 2017.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
La 21e conférence sur les changements climatiques (COP 21) se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat dont l’objectif est de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. Avant les réunions qui auront lieu dans la capitale française, des sessions de travail et autres événements sont prévus partout en France.
Problème : pour la prochaine session de négociations sur le climat en octobre et pour la grande conférence de Paris, il n'y aurait "pas assez d'argent". C'est Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la convention cadre de l'ONU sur le climat, qui tire la sonnette d'alarme lundi depuis Bonn en Allemagne. "J'ai le regret de vous informer que nous avons actuellement un déficit de 1,2 million d'euros (1,3 million de dollars) juste pour couvrir les sessions prévues à l'ordre du jour" a estimé la responsable de l'ONU.
Christiana Figueres en appelle donc à la générosité des 195 États participants. Elle a demandé aux "pays en mesure de le faire à apporter une contribution". Une situation problématique pour cette conférence majeure alors que les 7 premiers mois de l'année 2015 ont été les plus chauds jamais enregistrés.
Des réunions pour établir une base de travail
Les réunions qui se passent en amont de la COP 21 à Paris, comme à Bonn jusqu'au 4 septembre, ont pour but de parvenir à un nouveau texte élaboré cet été par les co-présidents des débats. Ce document, base de négociation pour un avant-projet d'accord, est censé être plus clair que le précédent mais maintient toutes les options pour chaque question en discussion.
Les engagements nationaux de réduction de gaz à effets de serre (GES) annoncés jusqu'à présent (une soixantaine de pays responsables de près de 70% des émissions de GES) ne permettront pas de limiter le réchauffement à 2 degrés. François Hollande a confié il y a quelques jours "qu'un accord à Paris est vital pour la planète".
