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Christian Estrosi entendu dans l'enquête sur le stade Allianz Riviera de Nice

Le maire de Nice Christian Estrosi a été entendu "pendant près de quatre heures" mardi 10 avril dans l'enquête du parquet financier sur le stade Allianz Riviera, selon son avocat.

L'Allianz Riviera a accueilli des matchs de l'Euro 2016
L'Allianz Riviera a accueilli des matchs de l'Euro 2016
Crédit : VALERY HACHE / AFP
Thibaut Deleaz & AFP

Christian Estrosi, maire (LR) de Nice (Alpes-Maritimes), a été entendu dans le cadre de l'enquête sur la construction du stade Allianz Riviera, ouverte en 2015 par le parquet national financier. Il a été entendu mardi 10 avril à Nanterre "pendant près de quatre heures, ce qui est relativement court", a confirmé son avocat Me Jean-Yves Leborgne.

"L'enquête arrivant à son terme, il était inenvisageable que le maire, sous le mandat duquel le stade a été construit, ne soit pas entendu", a expliqué l'avocat de Christian Estrosi. "Ses réponses m'ont paru pertinentes et capables de mettre un terme à tout soupçon."

L'enquête préliminaire avait été ouverte en 2015 après un rapport sévère de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte-d'Azur sur le stade niçois, construit sur la base d'un partenariat public privé (PPP) entre Vinci et la mairie de Nice. Cinq mois plus tard, des perquisitions avaient été réalisées à la mairie de Nice, chez Vinci et chez Bouygues.

372 millions d'euros sur 27 ans

Le stade Allianz Riviera, de 35.000 places et inauguré en 2013, est aujourd'hui géré par une filiale de Vinci. Selon le rapport, il devait coûter 372 millions d'euros sur la durée du contrat de plus de 27 ans, en ajoutant les loyers dus par la mairie à Vinci, pour un coût de construction de 204 millions d'euros.

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Le rapport critiquait également la procédure de sélection du partenaire. Bouygues, concurrent le moins cher au moment des offres initiales, avait subitement augmenté son prix au moment de l'offre finale. La ville de Nice expliquait que Bouygues se serait "trompé dans son prix". Une explication jugée "surprenante pour une société de cette envergure qui obtenait au même moment le contrat du stade Vélodrome de Marseille", note le rapport de la CRC.

L'association anticorruption Anticor s'était également constituée partie civile en mai 2016 sur la base des conclusions du rapport. Elle avait déposé une plainte pour favoritisme.

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