La vague bleue a eu lieu. Après le second tour des élections départementales qui se sont tenues ce dimanche 29 mars, la droite emporte la majorité des départements. L'union de la droite (UMP - UDI - MoDem) est arrivée en tête avec 27,77% des voix et remporte 67 départements. Le Front national n'en gagne aucun mais enregistre le deuxième meilleur score (22,36%) et le Parti socialiste (15,93%) conserve 34 départements.
Au total, pas moins de 28 départements ont changé de bord. Parmi les bastions socialistes qui virent à droite, figurent notamment l'Essonne, fief de Manuel Valls, la Corrèze, département de François Hollande et le Nord, terre d'élection de Martine Aubry. A l'inverse, la Lozère pourrait passer à gauche lors du troisième tour du scrutin où les conseillers vont élire les présidents des conseils départementaux.
L'abstention est à nouveau l'autre grand vainqueur du scrutin. Un Français sur deux n'est pas allé voter dimanche. Selon le CSA, Ipsos et Harris Interactive 50,5% des inscrits ne seraient pas allé aux urnes, selon Ifop ce taux s'élève à 51%.
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Les élections départementales inaugureront la nouvelle carte cantonale de France, qui a fait l'objet d'une révision visant à réduire le nombre de conseillers. Ce sont donc 2.054 cantons (4.108 élus) qui sont concernés par ces élections.
Autre nouveauté : la composition des nouveaux conseils départementaux sera totalement paritaire, les électeurs devant élire un ticket obligatoirement composé d'un homme et d'une femme. Le conseil départemental sera désormais renouvelé tous les six ans et devra élire son président.
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