Budget 2026 : "On ne s'accordera pas sur des miettes", assure sur RTL Fabien Roussel

Face à une mobilisation massive prévue ce 18 septembre contre les mesures d'austérité budgétaire, le Premier ministre Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les leaders de l'opposition. Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, exprime ses inquiétudes sur RTL, soulignant l'absence de garanties concrètes de la part du gouvernement.

Fabien Roussel est l'invité de Thomas Sotto

Crédit : RTL

Fabien Roussel sur RTL : Budget 2026 "On ne s'accordera pas sur des miettes"

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Fabien Roussel sur RTL : Budget 2026 "On ne s'accordera pas sur des miettes"

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Entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus dans la rue, ce jeudi 18 septembre pour dénoncer les mesures d'économies budgétaires proposées par le Premier ministre démissionnaire, François Bayrou. Son successeur, Sébastien Lecornu a rencontré mercredi les chefs de l'opposition pour des consultations.

Après cet entretien avec le Premier ministre, le secrétaire national du Parti communiste assure ne pas être "serein". Pour le moment, aucune garantie n'a été formulée par Sébastien Lecornu. "Le doute est là", déclare-t-il sur RTL. "C'est important que les Français poussent, parce qu'aujourd'hui, il n'y a rien de clair", ajoute-t-il.

Fabien Roussel l'assure, son parti "ne s'accordera pas sur des miettes". "Les seigneurs qui sont dans leur château puis qui vous balancent quelques os comme ça à ronger, terminé", insiste-t-il.

Qu'est-ce qu'il nous reste pour se faire entendre et se faire respecter, pour vivre ?

Fabien Roussel

Le secrétaire national du Parti communiste à quatre exigences : le retrait de "toutes les mesures toxiques du gouvernement Bayrou" notamment le doublement des franchises médicales, la mise en place de mesures pour améliorer le pouvoir d'achat des Français, l'abrogation de la réforme des retraites et enfin "des mesures de justice fiscale", comme par exemple la mise en place de la taxe Zucman.
Pour le secrétaire national du Parti communiste, la seule solution reste la manifestation. "Qu'est-ce qu'il nous reste pour se faire entendre et se faire respecter, pour vivre ?", lance-t-il sur RTL. "Si nous avons demain la même politique, peu ou prou", les communistes s'engagent, comme leurs collègues socialistes, à censurer le futur gouvernement.