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Prison de Bois-d'Arcy (Yvelines).
Crédit : Stephane Mouchmouche / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Jusqu'à 8.000 euros par mois pour faire entrer de la drogue en prison. Un surveillant pénitentiaire de la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy (Yvelines) et un salarié d'une association partenaire du ministère de la Justice seront jugés ce mercredi 20 août, pour corruption. Lors de l'audience, cinq détenus seront également jugés.
L'enquête avait démarré en avril 2025, après un signalement de la direction de Bois-d'Arcy aux policiers à la suite de soupçons de corruption : des membres du personnel pénitentiaire, payés par des détenus, ont fait entrer du cannabis entre les murs de la prison.
Les protagonistes du trafic sont placés sous surveillance et en quelques semaines, les enquêteurs découvrent un système très organisé impliquant : un surveillant, un salarié d'une association partenaire du ministère et l'atelier de restauration se trouvant à l'intérieur de la prison. Les premiers éléments indiquent qu'il s'agissait du point où entrait la drogue.
Fin juin, les policiers de l'office antistupéfiant ont procédé à une vague d'interpellations, dont une en flagrant délit. Un ex-détenu et le surveillant s'étaient donné rendez-vous à l'extérieur. En garde à vue, ce dernier a reconnu les faits : il touchait jusqu'à 2.000 euros par semaine. Selon l'accusation, le trafic générait 20.000 euros de chiffre d'affaires hebdomadaires.
Le ministère de la justice a indiqué à RTL qu'il "condamnait fermement ces agissements qui constituent une atteinte grave aux règles de déontologie auxquelles les personnels pénitentiaires sont tenus de se conformer. L’administration pénitentiaire a immédiatement réagi suite à la constatation des faits impliquant la complicité d’un surveillant pénitentiaire de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy. Un article 40, signalement permettant aux agents publics d'informer le procureur de la République de tout fait délictuel ou criminel, a été déposé sans délai par la direction de l’établissement et l’agent a immédiatement été suspendu de ses fonctions."
Et de préciser : "La lutte contre le risque corruptif est une priorité de l’administration pénitentiaire. Tous les personnels de l’administration pénitentiaire sont sensibilisés et formés au risque corruptif et des sanctions disciplinaires exemplaires sont prononcées lorsque des faits de corruption sont constatés."
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