Les mots de Fabien Roussel ne passent pas à gauche. À la Fête de l'Humanité ce samedi 10 septembre, le leader communiste a dit vouloir "parler autant aux Français des champs" qu'à ceux des villes, et a prôné "une gauche du travail, et pas des allocs" qui à ses yeux écoeure les ouvriers.
Une formulation qui a fait réagir les figures de la France insoumise comme la cheffe des députées Mathilde Panot. "Nous ne pouvons combattre la droite et l'extrême droite en reprenant leurs mots. L'Assurance-chômage et le RSA vont être une grosse bataille de la rentrée" avec un projet de loi du gouvernement pour réformer la première, a-t-elle souligné. Fabien Roussel a aussitôt réagi : "C'est par le travail, le salaire que chacun retrouve sa dignité et la fierté de partager avec ses enfants ce qu'il a fait" en rentrant le soir.
Sur Twitter ce lundi, c'est Benoît Hamon, ancien candidat du PS à la présidentielle qui a réagit aux propos du leader communiste : "Y a quelqu'un pour rappeler à Fabien Roussel que les 'allocs' dont il parle, ça s'appelle la Sécurité sociale et qu'on la doit notamment à un illustre communiste, qu'on appelait 'le ministre des travailleurs', Ambroise Croizat", a-t-il écrit. "Cher Benoit. La Sécurité sociale est financée par les cotisations des travailleurs. Si le travail n'existait pas, la sécu n'existerait pas non plus", lui a répondu Fabien Roussel dans un tweet ce mardi.
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