Alors que la très conservatrice Cour suprême américaine a enterré vendredi 24 juin un arrêt qui, depuis près d'un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter, Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, qui propose d'inscrire ce droit dans la Constitution, affirme à RTL qu'il est nécessaire d'"agir pour qu'en France une telle décision ne puisse pas intervenir".
"L'objectif en l'inscrivant dans le marbre de la Constitution est qu'un tel revirement comme ce qui s'est passé aux États-Unis, ne puisse pas exister demain dans notre pays (...) Dans tous les pays, systématiquement, les populistes s'en prennent d'abord aux droits des femmes, ce qui fait que ce ne sont jamais des droits définitivement acquis, donc il ne faut pas prendre de risques", estime Aurore Bergé.
La député, récemment élue dans les Yvelines, affirme que son groupe a commencé à travailler "dès cette nuit" sur cette proposition de loi et "espère que cette proposition fera consensus sur tous nos bancs, c'est un moment de vérité pour tous les groupes parlementaires, à l'Assemblée et au Sénat", conclue-t-elle.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.