Attentats en Tunisie : "Pas plus en danger en Tunisie qu'à Paris", dit Delanoë sur RTL
INVITÉ RTL - L'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui vit une partie de l'année dans le pays, réagit au double attentat suicide qui a tué à Tunis un policier et blessé huit personnes.
Deux attentats ont frappé la Tunisie, jeudi 27 juin. Dans un premier temps, un kamikaze a visé la police sur la principale avenue de Tunis, tuant un policier sur place et blessant plusieurs personnes. Quelques minutes plus tard, une deuxième attaque a visé une caserne de la Garde nationale. Quatre policiers ont été blessés, selon le ministère tunisien de l'Intérieur.
Mais un autre événement touche la Tunisie ce jeudi : le président Béji Caïd Essebsi, âgé de 92 ans, est dans un état "critique" mais stable après un grave malaise. Invité de RTL, l'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui vit une partie de l'année dans le pays, a le cœur lourd.
"Le peuple tunisien est courageux et vit une épreuve assez longue sur le plan économique, social, démocratique. (...) Ces attentats qui sont terribles sont heureusement limités (il y a un mort, 8 blessés). Ils montrent que les terroristes ont encore des moyens de s'attaquer à la démocratie tunisienne", estime l'ancien édile de la capitale.
Je ne me sens pas plus en danger en Tunisie qu'à Paris"
Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris
"Mais, cela n'efface pas les énormes progrès qui ont été faits pour la sécurité en Tunisie", dit Bertrand Delanoë. "Il n'y a pas eu d'attentats comme celui-là depuis pas mal d'années (...). Je ne me sens pas plus en danger en Tunisie qu'à Paris", affirme l'ancien maire de Paris.
"Les Tunisiens ne céderont pas, mais ils ont pris un coup aujourd'hui. Il faut que l'on soit plus que jamais solidaire du peuple Tunisien, qui est aussi éprouvé par le malaise qu'a fait le président", insiste Bertrand Delanoë.
