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Assemblée : les cas de harcèlement moral explosent depuis le début du quinquennat

VU DANS LA PRESSE - Alors que les employés du palais Bourbon sont nombreux à dénoncer des faits de harcèlement moral ou sexuel, les syndicats tirent la sonnette d'alarme.

L'Assemblée nationale (illustration
Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP
Maxime Magnier
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Des "petites remarques", des "messages à connotation sexuelle"... Sous les ors de l'Assemblée nationale, la vérité pourrait être moins reluisante qu'il n'y parait : les cas de harcèlement moral ou sexuel envers des collaborateurs de la chambre basse du Parlement seraient légion. Un phénomène pour lequel il n'existe pas de données officielles, mais à propos duquel s'insurgent des syndicats.

Dans les colonnes de Ouest-France, Mathilde Julié-Viot, du collectif "Chair collaboratrice", affirme que des "messages à connotation sexuelle" ou agressions, "comme des mains aux fesses", ont bien cours au palais Bourbon. Déjà, au mois de mars dernier, un questionnaire envoyé par le collectif à des collaborateurs de l'Assemblée révélait qu'une employée sur deux indiquait avoir été "victime de blagues sexistes ou sexuelles".

Un processus "toxique"

Comptant elle-même parmi les petites mains de l'Assemblée nationale, Mathilde Julié-Viot affirme que des harceleurs sont parfois "promus ou maintenus". Astrid Morne, du syndicat UNSA-USCP, parle de son côté, concernant le harcèlement sexuel, de "constante malheureuse". Pire : le harcèlement moral a "explosé sous cette législature", ajoute-t-elle. 

Un responsable syndical note pour sa part que "34 % des collaborateurs sont partis" entre février 2018 et octobre 2019. L'un de ceux qui s'estiment victime de ce climat décrit un processus "toxique" fait de "petites remarques", de "brimades en public", le tout aboutissant à une "perte de confiance".

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Face au problème, notamment dénoncé par la déontologue de l'Assemblée nationale, une "cellule de prévention et d’accompagnement", composé d'un médecin, d'un psychologue et d'un juriste spécialisé, a vu le jour en janvier. Un nouvel outil dont les syndicats espèrent qu'il ne sera pas "de l’affichage", déplorant également ne pas y avoir été associés. "Si c’est une marche supplémentaire pour atteindre la déontologue […] c’est décevant", appuie Mathilde Julié-Viot.

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