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Après ses propos sur le FN, Valls se défend de tout "calcul politicien"

Après avoir évoqué "sa peur" de voir le FN gagner aux départementales, Manuel Valls appelle "à combattre" cette peur.

Manuel Valls, le 13 février 2015. (archives)
Manuel Valls, le 13 février 2015. (archives)
Crédit : CHARLY TRIBALLEAU / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP

Après avoir évoqué la veille sa "peur" de voir le FN gagner aux départementales, Manuel Valls s'est défendu ce lundi soir 9 mars de tout "calcul politicien" , appelant à ne pas "fuir" cette peur, mais à la "regarder en face" et à "combattre".

"La peur, il ne faut pas la fuir, il faut la regarder avec raison, mais il faut la regarder en face. Le courage en politique - comme dans la vie - c'est d'accepter cette peur et de la dépasser ! Il ne faut jamais fuir les sujets. Toujours les nommer et combattre avec détermination", a-t-il lancé lors d'un meeting PS à Bresles (Oise) près de Beauvais. "Je ne remiserai jamais mes convictions derrière je ne sais quel calcul politicien", a-t-il affirmé, après des accusations d'alarmisme tactique.

L'extrême droite, elle est déjà au centre du débat, elle est même en tête des sondages (...) Et c'est pour cela qu'il faut sonner l'alerte

Manuel Valls

En disant dimanche sa "peur" du Front national et en revendiquant une "stigmatisation" de Marine Le Pen, Manuel Valls a créé de nouveaux remous sur l'ensemble de l'échiquier politique, avec de nouvelles vives critiques du FN et de l'UMP lundi. Dans l'Oise, le Premier ministre a dénoncé lundi soir un débat "assez étrange".

"Certains se demandent si en en parlant, je ne fais pas le 'jeu', je mets des guillemets, du Front national ; si je ne le mets pas au centre des débats. Mais, enfin ! L'extrême droite, elle est déjà au centre du débat, elle est même en tête des sondages (...) Et c'est pour cela qu'il faut sonner l'alerte", s'est-il justifié. "Je ne veux pas, je ne veux pas pour mon avenir, pour nos enfants, nos petits-enfants, d'un avenir Front national !", a lancé le chef du gouvernement devant environ 400 personnes.

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"Dire cela, ce n'est pas céder à la panique, ce n'est pas céder à la peur", s'est-il défendu face aux critiques. "En mon for intérieur, même si je connais cette réalité, je suis serein parce que je suis en accord avec mes convictions profondes", a-t-il dit.

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