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Valls a-t-il raison de craindre l'ascension du Front National ?
REPLAY - Gaël Sliman, président de l'institut Odoxa, et Christophe Caresche, député socialiste de Paris, ont commenté les propos de Manuel Valls contre le Front National.
Vincent Parizot et Christelle Rebiere
Crédit : Elodie Grégoire
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Le Front national culmine en tête des intentions de vote (31%) pour le premier tour des élections départementales, selon un sondage Odoxa pour RTL publié ce lundi 9 mars. À deux semaines du scrutin, le Premier ministre Manuel Valls a parallèlement tenu des déclarations retentissantes sur le parti de Marine Le Pen. "J'ai peur pour mon pays, peur qu'il se fracasse contre le FN", a-t-il déclaré.
Alors, le chef du gouvernement a-t-il raison de s'inquiéter face à la montée en puissance du parti d'extrême droite ?
Gaël Sliman, président de l'institut
Odoxa, estime que le Front national n'est nullement arrivé aux
portes du pouvoir, malgré sa forte poussée dans les sondages. Selon lui, les propos de Manuel Valls
ont été formulés volontairement pour appuyer la campagne
électorale de son parti.
Manuel Valls mise sur un élément fort : la diabolisation du risque Front national, en s'appuyant sur des données réelles.
Gaël Sliman, président de l'institut Odoxa
D'après le député socialiste Christophe Caresche, Manuel valls n'a fait que décrire une réalité. En tant que Premier ministre, il avait le devoir de prévenir du danger que représente le FN et de conscientiser les citoyens quant à leurs responsabilités.
Le pire serait que le Front National s'installe de manière subreptice.
Christophe Caresche, député socialiste de Paris
