Alpes-Maritimes : "Il fallait des mesures fortes, je m'y étais engagé", estime Véran
Olivier Véran s'est exprimé sur les mesures sanitaires supplémentaires annoncées ce 22 février par le préfet des Alpes-Maritimes.

À partir du vendredi 18h jusqu'au lundi 6h, le littoral des Alpes-Maritimes, de Menton à Théoule-sur-mer, sera confiné pour le dernier week-end de février et le premier de mars au moins. Parmi les autres mesures annoncées par Bernard Gonzalez, le préfet des Alpes-Maritimes, ce 22 février : un renforcement des contrôles avec la frontière avec l'Italie, mais aussi dans les aéroports. La campagne vaccinale va être accélérée dans ce département.
Cette mesure de reconfinement local est inédite, et le ministre de la Santé estime que c'est une réaction "proportionnée". "À Nice, il y a 500 personnes qui tombent malades par jour, donc, il fallait des mesures fortes, je m'y étais engagé (...) La situation dans les Alpes-Maritimes, ne correspond pas à la situation dans l'ensemble du pays. La situation sanitaire reste inquiétante à l'échelle du pays et je le dis et je le répète. Cela fait quatre jours, cinq jours consécutifs que nous avons une nouvelle circulation du virus, mais nous n'en sommes pas du tout à la situation des Alpes-Maritimes", explique Olivier Véran au micro de RTL.
Des sorties d'une heure seront malgré tout autorisées dans un rayon de cinq kilomètres durant ces nouvelles périodes de confinement.