La guerre fratricide entre les deux hommes pour la présidence de l'UMP en 2012 a laissé des traces. Même si Jean-François Copé a assuré au micro de BFMTV/RMC ce mercredi 8 février qu'il avait "décidé de faire bloc avec François Fillon" à deux mois de l'élection présidentielle, il en serait tout autre en privé.
Selon le Canard enchaîné paru ce mercredi, le député-maire de Meaux s'amuserait en petit comité de l'affaire des soupçons d'emplois fictifs dont aurait bénéficié Penelope Fillon, dans laquelle le candidat est empêtré depuis deux semaines. "Il y a quand même une justice ! Fillon qui m'avait traîné dans la boue... Les gens se rendent compte de ce qu'est réellement ce monsieur, apparemment bien propre sur lui, et qui a tout fait en douce", aurait dit Jean-François Copé, avant que François Fillon ne présente ses excuses aux Français lors de sa conférence de presse, précise l'hebdomadaire.
"On se fait insulter sur le terrain. Maintenant il faut le déconnecter et vite", aurait-il ajouté. Jean-François Copé aurait-il changé d'avis entre-temps ? Il a ainsi déclaré ce mercredi 8 février qu'il était "trop tard" pour envisager un retrait de François Fillon. Avant cette volte-face, il plaidait pour une candidature d'Alain Juppé, qu'il avait d'ailleurs soutenu au deuxième tour de la primaire de la droite, à travers une métaphore sportive, rapportée par le Canard enchaîné : "Comme en sport, quand le médaillé d'or est disqualifié, c'est le médaillé d'argent qui est déclaré vainqueur".
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