Les révélations se succèdent autour du passé de Nicolas Hulot. Le ministre de la Transition écologique et solidaire a d'ailleurs pris les devants jeudi 8 février, en démentant les accusations de harcèlement sexuel et d'agression sexuelle qui allaient être dévoilées le jour suivant dans les colonnes du magazine Ebdo.
Laurent Valdiguié et Anne Jouan ont effectivement enquêté sur le numéro 3 du gouvernement. Une première affaire est évoquée par les journalistes : une plainte finalement classée sans suite aurait été déposée contre l'ancien présentateur de télévision en 2008, pour une relation sexuelle non-consentie. "L'affaire était prescrite, mais j'ai été auditionné par les gendarmes à ma demande, et les enquêteurs ont très rapidement considéré qu'il n'y avait absolument rien qui permettait de poursuivre cette affaire", s'est défendu Nicolas Hulot sur BFMTV.
Ce 8 février, le parquet de Saint-Malo est venu confirmer les investigations des journalistes. Christine Le Crom, procureur de la République de la ville bretonne, a confirmé dans un communiqué qu'une plainte pour "un fait de viol" avait bien été déposé en 2008 contre l'actuel ministre. Selon ce communiqué, "une jeune femme a effectivement déposé plainte, le 11 juillet 2008, à l'encontre de Nicolas Hulot en dénonçant un fait de viol commis, selon elle, onze ans auparavant, alors qu'elle était déjà majeure". Une plainte effectivement classée sans suite.
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