Le député insoumis Adrien Quatennens a annoncé mercredi 14 décembre qu'il reviendrait à l'Assemblée "vraisemblablement dès le mois de janvier", malgré sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour "violences" sur son épouse.
Interrogé sur BFMTV sur la date de son retour à l'Assemblée, le député a répondu : "Je reviendrai vraisemblablement dès le mois de janvier", "en non-inscrit" a-t-il précisé, puisqu'il a été exclu pendant quatre mois de son groupe politique suite à sa condamnation, soit jusqu'au 13 avril 2023.
Son retour dans le groupe LFI a également été conditionné au suivi d'"un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes". Une décision qui a déjà provoqué des remous au sein de la Nupes, plusieurs parlementaires ayant réclamé sa démission de son mandat de député du Nord.
"Je respecterai la décision collective qui a été prise dans un cadre démocratique (...) qui est de faire en sorte que je ne puisse pas siéger sur leurs bancs pendant une période de 4 mois avant de les réintégrer", a expliqué Adrien Quatennens. "Mais oui mon intention est d'y retourner", a-t-il affirmé. "Le travail en circonscription n'a pas cessé, ma permanence parlementaire a été ouverte quasiment tous les jours de cette période. J'ai moi-même de l'activité en circonscription", a-t-il fait valoir.
"Je n'ai tué personne, je n'ai violé personne, je n'ai pas de sang sur les mains", s'est-il défendu sur le fond. "Je demande simplement la proportion et je souhaite simplement pouvoir reprendre une activité parlementaire normale".
"Si le combat féministe, qui est un combat juste, auquel je crois même personnellement et toujours aujourd'hui, me prend pour cible, cible d'autant plus confortable que j'ai reconnu une faute, alors, je crois qu'il se trompe de cible", a maintenu Adrien Quatennens.
"Je le dis, je ne suis pas votre homme. Je ne suis pas un agresseur. Je ne suis pas un homme violent parce que j'ai reconnu une gifle", a-t-il martelé. Il a néanmoins dit avoir conscience que "tout était à refaire", s'agissant de sa "vie privée" comme de sa "vie politique".
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