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1er mai : la ministre du Travail pointe sur RTL un "besoin de clarification pour ceux qui veulent travailler"
Des commerces considérés comme non essentiels restent ouverts malgré l’interdiction liée à la fête du travail du 1er mai. Sur RTL, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi, demande plus de clarification.
La ministre du Travail invitée sur RTL le 1 mai 2025
Crédit : RTL
En ce jeudi 1er mai, journée marquée par la fête du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi, était invitée au micro de RTL. "Il y a des gens qui ont envie de travailler dans notre pays et quand ils sont volontaires avec un doublement de salaire, ils doivent pouvoir le faire", estime-t-elle.
Interrogée sur les commerces qui continuent d’exercer malgré l’interdiction, elle pointe du doigt le manque de clarté : "On a besoin de clarification. Les fast-foods sont ouverts, comme les restaurants, les boulangeries. Je ne peux pas demander à l’inspection du travail de ne pas inspecter, mais je pense que c’est aussi une marque de besoin, de soutien."
Par exemple, la boulangerie n’est pas considérée comme un commerce essentiel, donc le patron peut travailler, mais ne peut pas accepter ses employés, sous peine d’une amende de 750 euros par salarié. "C’était une activité qui était considérée essentielle pendant le Covid", souligne la ministre.
Une "sécurisation juridique" pour travailler le 1er mai ?
En plus de la clarification, Astrid Panosyan-Bouvet pense qu’il faut une "sécurisation juridique pour ceux qui veulent travailler, que ce soit employeurs et employés". De leur côté, la CPME et l’U2P, deux organisations syndicales, demandent qu’aucune sanction ne soit prononcée.
"Je souhaite que l’intelligence collective prévale. L'indépendance de l’inspection du travail est un engagement que la France a pris devant l'Organisation internationale du travail. Pour le 1er mai 2026, je souhaite qu’avec Catherine Vautrin on ait pu passer cette proposition de loi. Seule la loi peut changer cette situation un peu ubuesque", explique-t-elle.
