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Météo en France : pourquoi ne sera-t-on pas face à une "vague de froid" la semaine prochaine ?
Malgré le retour du froid la semaine prochaine, et des températures en-dessous des normales de saison, pourquoi ne peut-on pas parler de "vague de froid" ?
Les températures devraient chuter drastiquement dans la dernière semaine de novembre 2023 (Illustration).
Crédit : Justin TALLIS / AFP
Après les tempêtes venues de l'Atlantique qui ont déferlé sur le territoire ces dernières semaines, le froid s'apprête à faire son entrée en France, avec des températures en nette baisse par rapport à la douceur des derniers mois. Après de premières gelées ce week-end à Bourges, Limoges ou encore Chaumont, le thermomètre devrait chuter à partir de mardi, avec des températures "sous les normales de saison", prévient le prévisionniste de Météo-France Patrick Galois, interrogé par 20 Minutes.
Le spécialiste annonce des valeurs négatives la nuit, qui pourront atteindre les -5 degrés, avec des après-midi en journée entre "0 et 4 degrés dans le nord-est, 10 à 12 sur le sud". La journée la plus froide devrait être celle de jeudi, avec des valeurs "jusqu’à 4 à 5 degrés sous la normale", indique-t-il encore. Et si Patrick Galois prévoit "une marge d'erreur", les prévisions semblent annoncer une vague de froid, la première de l'hiver. Toutefois, les apparences sont trompeuses.
Comme l'explique le prévisionniste dans les colonnes de nos confrères, cet épisode ne réunit pas les critères nécessaires pour être qualifié de vague de froid. Des critères précis, établis par Météo-France : les températures doivent être au moins 5 degrés en-dessous des normales de saison, et atteindre les 0.9 degrés durant trois jours consécutifs, sur l'ensemble du pays, avec une journée à -2 degrés.
Or, c'est loin d'être le cas ici, fait remarquer Patrick Galois, qui pointe également que ce pic de froid paraîtra intense, car il tranche avec les températures de plus en plus douces : "L’année 2023 a été très douce, avec des séquences fraîches largement minoritaires par rapport aux séquences chaudes et peu marquées", analyse le spécialiste pour expliquer le ressenti des prochains jours.
