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Le soleil (image d'illustration).
Crédit : Jean-Marc Barrère / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Après un été caniculaire en France, le troisième plus chaud depuis le début des mesures, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a sonné mardi l'"urgence climatique" et appelé à sortir de la "cécité collective".
"Le premier des périls n'est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C'est celui de notre urgence climatique et écologique", a-t-elle affirmé ce mardi 2 septembre, à l'occasion d'une conférence de presse pour dresser le bilan météorologique de l'été 2025, dont les résultats s'avèrent alarmants.
Selon les données de Météo-France, la température moyenne a été de 22,2°C avec une anomalie de +1,9°C. De ce fait, l'été 2025 se classe à la troisième position des étés les plus chauds jamais enregistrés en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, derrière ceux de 2003 (+2,7°C) et de 2022 (2,3°C), a alarmé la ministre.
En juin et en août, la France a connu deux épisodes caniculaires importants et 27 jours en conditions de vague de chaleur, classant l'été 2025 à la seconde place du nombre de jours de vague de chaleur, derrière l'été 2022.
La ministre de la Transition écologique en a profité pour "fustiger" le manque de lucidité dont font preuve le Rassemblement national ou encore Donald Trump, sans jamais les citer, au sujet du dérèglement climatique, rappelant l'urgence : "Nous savons tous que l'été que nous venons de vivre constitue à bien des égards un basculement. C'est un avant-goût de l'après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir", a-t-elle souligné.
De son côté, Virginie Schwarz, PDG de Météo-France a précisé qu'il s'agissait de "la quatrième année consécutive" pendant laquelle la France subissait de fortes chaleurs : "Tous les mois ont été au-dessus des normales, mais il y a eu un mois de juin qui a été particulièrement chaud : 3,3 degrés au dessus des normales", a-t-elle précisé.
Le dérèglement climatique s'explique par l'utilisation massive des énergies fossiles qui mène à des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses. En raison d'un été peu pluvieux et de sols plus secs que la normale, les risques d'incendies se sont amplifiés.
Une partie du sud de la France a été fortement touché par ces incendies. Pour rappel, du 5 au 10 août, un gigantesque incendie a détruit 16 000 hectares, 36 habitations et causé la mort d'une personne dans l'Aude.
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