Greenpeace estime que la Norvège enfreint l'Accord de Paris en continuant à développer une industrie qui entraîne des émissions de gaz à effet de serre et qui contribue à la hausse des températures. L'ONG et une autre organisation non gouvernementale norvégienne sont d'autant plus furieuses que la Norvège a été l'un des premiers pays à signer l'Accord de Paris sur le climat. Au centre de ces débats judiciaires : l'autorisation donnée par le gouvernement norvégien à plusieurs compagnies pétrolières d'aller prospecter et forer dans les eaux arctiques, dans la mer de Barents. Or trois des licences accordées sont dans une zone située dans l'extrême Nord, à la limite de la banquise, là où on n'a encore jamais prospecté.
Pour la Norvège, dont la production pétrolière est en baisse, l'Arctique représente des barils de pétrole à profusion. La région serait un gigantesque réservoir d'hydrocarbures que le réchauffement climatique et la fonte des glaces rendent plus accessibles aux compagnies pétrolières.
Les ONG dénoncent également les risques pour l'environnement que pourraient faire courir ces forages pétroliers s'ils aboutissent. L'Arctique est un milieu extrêmement fragile. Une pollution aux hydrocarbures serait dramatique pour l'écosystème. De son côté, le gouvernement norvégien affirme qu'il ne reviendra pas en arrière.
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