Violeur en série à Grenoble : "C'est l'angoisse en ce moment", confie une étudiante

Psychose à Grenoble. Depuis fin janvier, neuf femmes de 20 à 27 ans ont porté plainte pour des viols, des agressions sexuelles ou des faits de violence. 

La police est à la recherche d'un prédateur qui circule, la nuit, sur une trottinette noire. Il est âgé d'une vingtaine d'années, de type européen et mesure 1,70m. Il a les cheveux roux, le teint pâle et les yeux marron. "Tous mes collègues sont sur le pont, en investigation, sur la voie publique. Tout le monde travaille d'arrache-pied. On espère mettre fin à ces faits assez rapidement", explique au micro de RTL, Stéphane Gianesello, délégué syndical Alliance.

En attendant, les étudiantes ont peur et ont changé leurs habitudes. "Je n'ai pas envie de prendre des risques", confie une jeune femme. Une autre abonde : "J'étais en vrai stress et je suis sortie pour la première fois de ma vie avec un couteau. Franchement, c'est l'angoisse en ce moment".

Elle fait aussi part du "stress" chez "beaucoup" de ses copines qui se munissent désormais "de bombes lacrymogènes." Et d'ajouter : "On essaye de rentrer moins tard ou bien de rentrer avec des gens si c'est tard." Une troisième a décidé de ne plus sortir le soir. "Il y a une vraie psychose. Tout le monde en parle tout le temps".