Violences policières : "Il n'y a pas de dérive", estime Camille Chaize sur RTL

1.460 enquêtes judiciaires en 2019, un bond des saisines de plus de 23%, dont plus de la moitié pour des accusations de violences, mais pour Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, "il n'y a pas de dérive".

Selon elle, les chiffres révélés par le rapport annuel de l'IGPN démontrent que ces affaires sont prises au sérieux. "Chaque fois qu'on a des doutes, chaque fois qu'il y a des particuliers qui trouvent qu'ils n'ont pas été contrôlés comme ça devrait être, qui trouvent que la violence a été supérieure à ce qu'elle devrait être, ils saisissent la police des polices."

En parallèle des enquêtes judiciaires, il y a un travail qui est mené sur la déontologie des forces de l'ordre, qui peut s'appliquer concrètement sur les techniques d'intervention.

"Sur ces questions, il faut être sans concession. On peut être efficace, peut être un service de sécurité de protection des citoyens, tout en respectant la déontologie, en faisant un usage proportionné et légitime de la force", a-t-elle expliqué.

Ces groupes de travail examinent notamment "la question du maintien au sol" et "les questions de menottages qui peuvent blesser" : "Il faut à chaque fois se pose la question de l'équilibre. Jusqu'où on peut aller dans la force légitime ? Comment l'utiliser proportionnellement pour garder cette efficacité d'action ? C'est cet équilibre qu'il faut toujours questionner."

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