VIDÉOS - Sivens : une manifestation en hommage à Rémi Fraisse dégénère à Toulouse

VIDÉOS - Des échauffourées ont éclaté et deux voitures ont brûlé samedi à Toulouse lors d'une manifestation interdite qui a mis aux prises des jeunes casqués ou équipés de masques à gaz et des forces de l'ordre. Une vingtaine de personnes ont été interpellées.

Le rassemblement a dégénéré entre les forces de l'ordre et les manifestants, à Toulouse

Crédits : Patrick Tejero
Environ 300 personnes se sont rassemblées à Toulouse pour rendre hommage à Rémi Fraisse

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Une voiture a été incendiée après avoir reçu un cocktail molotov

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Malgré les interdictions, les manifestations en hommage à Rémi Fraisse , un jeune militant écologiste retrouvé mort sur le site du barrage de Sivens, ont bien eu lieu dans plusieurs villes de l'Hexagone. À Toulouse, 300 personnes se sont rassemblés pour dénoncer les "violences policières". Ce rassemblement non-autorisé était très étroitement encadré par les forces de l'ordre. Au moins 19 personnes ont été interpellées.

Face à face tendu avec la police

Gendarmes mobiles casqués et en tenue anti-émeute étaient postés aux abords du centre pour empêcher les manifestants de pénétrer dans le cœur de la ville. En début d'après-midi, les manifestants, majoritairement des jeunes, faute d'avoir pu aller vers le centre ont fait demi-tour pour remonter les Allées Jean-Jaurès. Certains manifestants, dont des zadistes (mot dérivé de zad, qui signifie zone à défendre) qui occupent le chantier du barrage de Sivens, étaient grimés en clown face aux gendarmes casqués.

Plusieurs dizaines de bombes lacrymogènes ont été lancées par les forces de l'ordre sur les manifestants pour les disperser. De leurs côtés, les manifestants ont lancé des pierres et des cocktails molotov sur les policiers.

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Les policiers ont utilisé des bombes lacrymogènes pour repousser les manifestants

D'autres, canette de bière à la main, brandissaient des pancartes : "La police mutile" ou encore "Avant le 26/10, arbres abattus. Le 26/10, Rémi, 21 ans, abattu". Au sein du groupe de manifestants également, quelques drapeaux du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), qui avait appelé à la manifestation et avait tenté vendredi à minuit un recours en "référé-liberté" auprès du tribunal administratif.

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Des interpellations ont été faites alors que des débordements ont eu lieu à Toulouse

Des rassemblements à Paris et Rennes

Le mouvement de contestation s'est aussi étendu à Paris puisqu'un près d'un millier de manifestants se sont rassemblés dans les rues de la capitale. Le cortège a quitté la place de la Bastille en scandant des slogans comme "flics, porcs assassins". À Rennes, les manifestants étaient entre 200 et 300 à s'être également rassemblés en hommage à Rémi Fraisse.