VIDÉO - "Sept à Huit" : "Elle avait joint une lettre d'amour au testament", confie le mari d'Agnès Lassalle

Les images ont été vues des millions de fois. Celles d'un homme entamant une danse, seul, devant un cercueil, rapidement rejoint par des couples, dansant à leur tour. Ces pas de danse sont ceux de Stéphane Voirin, dont la femme, Agnès Lassalle, a été poignardée par un de ses élèves, dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz, le 22 février dernier. 

Selon lui, cette danse  "est la manière de dire au revoir à Agnès". "Il faut bien marquer le coup, on s'est connu par une danse, donc il fallait finir par une danse", a-t-il confié face à Audrey Crespo-Mara. Et d'ajouter : "Agnès, c'était ma complice, ma compagne, c'est mon amie. C'était tout à la fois. Je voulais lui dire 'Je t'aime', je voulais lui dire 'Au revoir'. Je voulais danser avec elle". 

Il a été "enchanté" par les commentaires "en très grande majorité positifs" sur les réseaux sociaux : "Les gens avaient compris que c'était du respect, que c'était de l'amour". Mais la chose la plus "merveilleuse", selon Stéphane Voirin, est qu'Agnès "avait joint une lettre d'amour au testament", a-t-il raconté les larmes aux yeux : "Merci d'avoir fait tout ce que tu as fait pour moi. Tu es quelqu'un de bien Stéphane".

"Agnès n'aura pas de seconde chance

Concernant l'élève de 16 ans mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, le mari d'Agnès Lassalle a surtout pensé aux parents du lycéen, "des bons parents". Cet élève "aura une chance à saisir, une seconde chance. Agnès, elle n'en aura pas de seconde chance".
Stéphane Voirin a conclu en indiquant qu'il souhaitait que l'adolescent connaisse "un jour le bonheur, comme je l'ai connu". "C'est tout ce que j'ai comme pensée envers ce lycéen".

À lire aussi

violences

"La situation est grave, même dramatique" : sur RTL, le maire de Chenôve dénonce la violence du narcotrafic dans sa ville