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Trois policiers en poste au niveau des Champs-Élysées ont été violemment agressés par de nombreux manifestants en fin d'après-midi ce samedi 22 décembre.
Crédit : Capture Twitter / Stéphanie Roy
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Les images ont tourné en boucle sur les réseaux sociaux. Quatre policiers en poste au niveau des Champs-Élysées, et non trois comme précédemment indiqué, ont été violemment pris à partie par un groupe de "gilets jaunes" lors de l'acte 6 de la mobilisation, samedi 22 décembre.
Une enquête a été ouverte par la police judiciaire pour violences volontaires avec trois circonstances aggravantes : violences commises en réunion, avec armes et sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Juste après avoir été pris à partie, les policiers ont effectivement déposé plainte pour tentative d'homicide. C'est en tout cas ce que précise une source policière qui évoque donc quatre plaintes, celles des trois policiers qui apparaissent sur la vidéo et d'un quatrième qui a été caillassé mais que l'on ne voit pas sur les images.
Le parquet n'a pas retenu la tentative d'homicide et s'en tient donc aux violences volontaires alors que l'enquête a également été ouverte pour dégradations de biens publics. Cette dernière a donc été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris.
Les policiers, qui doivent reprendre du service ce dimanche 23 décembre, devront dorénavant se justifier sur plusieurs points afin d'éclaircir les circonstances de l'agression. D'abord sur le jet d'une grenade de désenserclement en direction des manifestants, qui aurait déclenché la colère des manifestants selon de nombreux internautes sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, le policier qui a sorti son arme de service pour faire reculer les manifestants, doit maintenant faire un rapport qui sera transmis à la préfecture de police et à sa hiérarchie. Celui-ci a-t-il agi dans le cadre de la légitime défense ? Tout laisse à penser que cette notion sera retenue alors que le policier en question ne la sort que quelques secondes et n'en fait pas usage.
La loi sur la légitime défense a en plus été assouplie en février 2017. Elle indique que policiers et gendarmes peuvent faire usage de leurs armes dans cinq situations bien précises. Parmi elles ? Lorsque des personnes armées menacent leur vie, leur intégrité physique ou celles d'autrui.
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