Ils avaient trouvé le moyen d'arrondir leur retraite. Un couple d'octogénaires, soupçonné d'escroquerie, a été arrêté par les gendarmes, à Sainte-Maxime, dans le Var. Le couple vendait des montres de prestige, mais... contrefaites. Et cela leur faisait un joli petit pécule, de 100.000 euros par an.
C'est un business qui tournait comme une horloge suisse ; plus discret et moins physique qu'un braquage de fourgon, et avec 100.000 euros de chiffre d'affaires par an, depuis au moins cinq ans, selon les gendarmes. Et, en discutant avec les enquêteurs, on se rend compte que ce couple ne vendait que très peu de montres contrefaites, finalement, mais plutôt des pièces détachées de fausses Rolex, par exemple, en très grandes quantités : des aiguilles, des cadrans, des certificats d'authenticité...
Le major qui a piloté cette enquête raconte : "Quand il achetait, par exemple, une aiguille de montre contrefaite Rolex à moins de 10 euros, et qu'il l'a revendait 500 euros, aux États-Unis ou aux Émirats arabes unis, puisqu'il vendait dans le monde entier : au Canada, aux États-Unis, en Allemagne, en Belgique... Le couple arrivait à faire une bascule de bénéfices de plus de 400-500 euros, sur chaque mécanisme qu'il vendait."
Madame à la comptabilité, monsieur en horloger-pirate : le couple a finalement tout avoué pendant sa garde à vue. Ces octogénaires étant experts de la revente sur internet, des gendarmes spécialisés dans le trafic en ligne ont dû être mobilisés sur cette enquête.
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