Var : ce que l'on sait sur le crash de deux hélicoptères militaires

ÉCLAIRAGE - Deux hélicoptères d'une école de l'armée de Terre se sont écrasés dans des circonstances encore inconnues, ce vendredi 2 février en début de matinée dans le Var. Cinq officiers de l'armée de Terre ont trouvé la mort.

Un hélicoptère Gazelle de l'armée française (Illustration)

Crédit : AFP / ERIC FEFERBERG

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Cinq personnes ont trouvé la mort, ce vendredi 2 février dans le Var. Elles se trouvaient à bord de deux hélicoptères Gazelle de l'École de l'aviation légère de l'Armée de Terre (EALAT) implantée au Cannet des Maures. Les deux appareils se sont écrasés dans des circonstances encore inconnues à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, au sud du lac de Carcès, à 8h30.

Dans un communiqué, le premier ministre Édouard Philippe a indiqué que les cinq victimes étaient des "officiers de l'armée de Terre" qui se trouvaient en "mission d'entraînement en vol dans le Var". L'un des deux (appareils, ndlr) s'est disloqué et est tombé sur la route départementale, le second, à quelque 150 ou 200 mètres, a brûlé", a précisé sur place le préfet du Var Jean-Luc Videlaine.

"Apparemment il y aurait eu un télescopage (...) Cet accident est complètement incompréhensible", a déclaré pour sa part le maire de Carcès, Patrick Genre. Un autre élu présent sur les lieux, le conseiller départemental Jean-Pierre Veran, maire de la commune voisine de Cotignac, assurait qu'aucun accident n'avait jamais eu lieu dans ce secteur "régulièrement survolé" par l'armée, évoquant un "choc effroyable" et des débris "éparpillés".

Le procureur de la République évoque l'hypothèse d'une collision

L'enquête a été confiée au parquet de Marseille, compétent via son son pôle chargé des affaires militaires. Elle est menée par la section de recherches de la gendarmerie de l'air. "Il s'agit de pilotes qui étaient expérimentés", a déclaré Xavier Tarabeux, procureur de la République de Marseille. "En l'état, l'hypothèse de travail est celle d'une collision", a précisé le magistrat, cité par franceinfo.

Emmanuel Macron a exprimé "son profond respect pour l'engagement de ces officiers qui s'entraînaient afin de se préparer à leurs futurs missions", rappelant "que les militaires de l'armée de Terre, comme ceux des autres armées françaises, sont engagés chaque jour dans de multiples opérations qu'ils remplissent, avec courage et efficacité, pour notre sécurité". La ministre des Armées, Florence Parly, est attendue sur la base d'où ont décollé les deux hélicoptères.