Valeria Bruni-Tedeschi dénonce un "lynchage médiatique" contre Sofiane Bennacer

Valeria Bruni-Tedeschi, actrice et réalisatrice du film "Les Amandiers", dénonce un "lynchage médiatique" après les révélations de "Libération" sur Sofiane Bennacer. Le journal a révélé la mise en examen du comédien pour des faits de viols et violences.

Valeria Bruni-Tedeschi au festival de Cannes, en juin 2022.

Crédit : Stefano Rellandini / AFP

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Le cinéma français est à nouveau dans la tourmente après les révélations du journal Libération, jeudi 24 novembre. Sofiane Bennacer, jeune prodige à l'affiche du film Les Amandiers, réalisé par Valeria Bruni-Tedeschi, fait l'objet de plusieurs mises en examen : deux pour des faits de viols sur deux ex-compagnes et l'une pour "violences sur conjoint".

Une révélation qui n'a pas plu à Valeria Bruni-Tedeschi. La réalisatrice y voit "un lynchage médiatique". "À ce jour, tout le monde sait qu'il n'a pas été jugé et un tel procédé relève, selon moi, d'un pur lynchage médiatique, procédé très éloigné d'une volonté d'informer de façon objective et impartiale", a-t-elle écrit dans un communiqué.

L'actrice et réalisatrice - qui serait la "compagne" de l'acteur selon Libération et Le Parisien - confirme également avoir eu "connaissance" des "rumeurs" dont faisait l'objet le jeune acteur pendant le tournage. "Mes producteurs ont exprimé des craintes et des réticences, mais je leur ai indiqué que ces rumeurs ne m’arrêtaient pas et que je ne pouvais pas envisager de faire le film sans lui", a-t-elle ajouté, indiquant avoir été "impressionnée artistiquement par Sofiane Bennacer dès la première seconde du casting" de son film.

La réalisatrice se dit "indignée"

Les réalisateurs "m’ont fait confiance, dans le respect qu’ils cultivent des choix artistiques de leurs réalisateurs et réalisatrices. Je les en remercie, et prends pleinement la responsabilité de mon choix. Plus tard, nous avons eu connaissance du fait qu’une plainte avait été déposée", explique-t-elle encore. Et de se dire "indignée qu'un journal comme Libération puisse piétiner à ce point la présomption d'innocence".

Vendredi matin, Patrick Sobelman, l'un des deux producteurs du film Les Amandiers avait assuré que la production ne savait rien de ces faits avant de l'engager.

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